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François Vayne : «Tout simplement là»

A l’occasion de la sortie de son livre, «Tout simplement là», cocrit avec le père Thomas Georgeon, François Vayne retrace son parcours au travers d’une interview.

Qu’elle est votre histoire ?

Je suis lourdais de cœur. En réalité, je suis né en Algérie, après l’indépendance, en août 1 962, au moment où la majorité de la population européenne était partie. Ma famille est restée en Algérie jusqu’à la fin du lycée. Nous appartenions à une petite communauté catholique fraternelle dans laquelle faisaient partie les moines Tibhirine.

L’envie d’écrire ce livre vient-elle de cette expérience ?

Oui, nous allions de temps en temps à Thibarine car c’était le seul endroit où nous pouvions entendre les cloches sonner au monastère. Frère Luc, qui était médecin, y accueillait les personnes âgées, les enfants malades. On y percevait une relation humaine de personnes en quête d’espérance qui était très forte.

Quelle est l’idée directrice de votre ouvrage ?

Je dirai que ce serait de voir en quoi ce que les moines ont vécu peut nous inspirer dans nos vies respectives. On l’a vu à travers le film «Des Hommes et des dieux» qui a touché tous le monde, qui reprend l’idée de ce livre qui est destiné à tout le monde.

Pouvez-vous nous parler du rôle de Thomas Georgeon ?

C’est avant tout un ami. Il est moine à l’abbaye Notre-Dame-de-Trappe. Nous avons travaillé à quatre mains à partir de la documentation qu’il m’a envoyée. Il a apporté l’expertise et moi le vécu de par mon expérience et ma connaissance des lieux, des personnes.

De quoi parle le livre, en quelques mots ?

L’objet du livre, c’est d’encourager le lecteur à lui aussi donner sa vie dans des petites choses comme prendre du temps pour écouter ses enfants, prendre patience dans le travail… L’histoire est déjà connue. Du coup, on a pris des thèmes comme le travail ou la crise personnelle qui permettent de se retrouver dans ce qu’ils ont vécu et se dire, tiens leur vie n’est pas si éloignée de la nôtre.

La vie et le message des sept moines de Tibhirine

Durant la guerre civile en Algérie, au printemps 1996, les sept moines trappistes français (Paul Favre Miville, Christophe Lebreton, Christian de Chergé, Luc Dochier, Michel Fleury, Célestin Ringear et Bruno Lemarchand) n’ont pas souhaité partir de leur monastère de Tibhirine. Ils sont finalement enlevés par plusieurs hommes se revendiquant du Groupe armé islamique (GIA), puis retrouvés morts deux mois plus tard. Une version des faits récemment remise en cause par de nouvelles expertises remises à la justice française. Après l’analyse des crânes des moines, les experts jugent désormais plus possible le fait que les moines soient décédés le21 mai.

Recueillis par Kévin Sanchez pour LA DEPECHE

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