Vingtième Journée mondiale du Malade
A Lourdes, quel est le programme de la XXe Journée mondiale du Malade, le 11 février, cette année ?
Etrangement il y aura peu de personnes malades présentes à Lourdes ce samedi 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes et anniversaire de la première apparition de la Vierge, en 1858. Près de 30 000 pèlerins seront présents, venus de l’Italie surtout, mais aussi d’Espagne et des Pays-Bas. Les évêques catholiques de Russie viendront fêter les dix ans de la création de leurs diocèses par Jean-Paul II. La messe dans la basilique souterraine Saint-Pie X aura lieu à 10 heures du matin, présidée par Mgr Jacques Perrier, l’évêque du diocèse, et retransmise en direct sur le site internet des Sanctuaires (www.lourdes-france.com)…
Les grands pèlerinages organisés qui accompagnent les malades avec les bénévoles « hospitaliers » débutent au printemps, ils se déroulent d’avril à octobre. Pour le 11 février, au cœur de l’hiver, les pèlerins viennent surtout de manière individuelle, ou en groupes, la France étant souvent minoritaire à ce rendez-vous, hélas, mais Lourdes vit à l’unisson de l’Eglise universelle. Depuis le 11 février 1993, date de la première Journée mondiale du Malade (officiellement créée le 13 mai 1992 par Jean-Paul II), l’événement est plus particulièrement mis en lumière dans un sanctuaire du monde, tous les trois ans maintenant. A Lourdes ce fut en 1993 et en 2004. Il y eut aussi par exemple Czestochowa, Guadalupe, Fatima, et Vailankanni en Inde aussi… En 2013 ce sera à Altötting, en Allemagne. La revue internationale des Sanctuaires de Lourdes, publiée en cinq langues, vient de consacrer un dossier passionnant sur le sujet, avec des extraits essentiels des messages pontificaux adressés aux personnes qui souffrent et de très belles photos (www.lourdes-magazine.com).
L’onction des malades est au cœur du thème proposé à la réflexion des fidèles, pour la Journée mondiale du Malade, en 2012. Est-ce que ce sacrement est souvent conféré par les prêtres à Lourdes ? Quels en sont les fruits ?
Des guérisons de Lourdes, inexpliquées par les médecins, se sont déroulées durant ou à la suite de l’onction des malades. Les célébrations, nombreuses, où ce sacrement est donné, sont particulièrement émouvantes. Elles ont lieu au cours des grands pèlerinages qui les organisent eux-mêmes, les Sanctuaires ayant surtout une mission d’accueil. Si une trentaine de prêtres appelés « chapelains», permanents des Sanctuaires, confessent prioritairement, on compte plus de 14 000 prêtres tous les ans à Lourdes, très souvent invités à conférer l’onction des malades, sacrement qui reconstruit la personne, lui rend sa vitalité, son énergie, dans la foi au Fils de Dieu qui s’est livré pour nous sauver et nous rendre notre dignité.
Où en est le soin des malades et des handicapés en France ? Sont-ils suffisamment pris en compte dans la société?
La France laïque a publié une loi importante pour l’insertion des personnes handicapées dans la société, datée du 11 février 2005… Récemment un organisme laïc de statistiques, l’INSEE, citait le 11 février, Journée mondiale du Malade, comme une référence par rapport au monde de la santé, alors que c’est une fête créée par l’Eglise catholique, preuve que des passerelles se sont établies, au-delà des idéologies, grâce aux personnes souffrantes autour desquelles se construit l’unité dans un esprit de service. Le système de santé français est le meilleur au monde, dit-on, pour ce qui est de la protection et des remboursements liés aux frais médicaux. Historiquement l’Eglise, dont la France demeure la « fille aînée », est pour beaucoup dans ce label de qualité qui fait que les plus faibles ont la première place. Les enfants à naître sont cependant les moins bien traités, et de nombreuses voix s’élèvent face aux excès de l’application de la loi qui permet l’avortement en détruisant la vie d’environ 200 000 innocents tous les ans (bien plus de six millions depuis l’adoption de la loi Weil en 1975…).
Propos recueillis par Joanna Szubstarka
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