Beatificazione Mons. Luigi Novarese

PROGRAMMA

• Entro le ore 9.00: Ingresso e sistemazione in Basilica
• Ore 10.30 Celebrazione Eucaristica con Proclamazione del nuovo Beato
• Ore 12.30 Pranzo
• Ore 14.30 Festa di ringraziamento (dentro la Basilica)
• Ore 17.00 Uscita dalla Basilica
• Maggiori info cliccando qui

COME PARTECIPARE…

1. Chi desidera partecipare alla Celebrazione della Beatificazione e non appartiene a Gruppi già iscritti, giunto alla Basilica di San Paolo fuori le Mura, deve recarsi al punto accoglienza (di fronte all’ingresso del Quadriportico) dove sono disponibili i kit della Beatificazione, i Buoni pasto per il pranzo, il Libretto della Celebrazione e la sciarpa distintiva (necessaria per l’ingresso in Basilica). Il tutto fino ad esaurimento.
2. Chi necessita di assistenza (persone disabili o con necessità particolari) si reca al punto di accoglienza (di fronte all’ingresso del Quadriportico) dove potrà richiedere l’aiuto necessario.
3. Per giornalisti e fotografi e per  i sacerdoti che desiderano concelebrare, si consiglia di accedere dall’ingresso laterale (Portico Gregoriano). I sacerdoti saranno poi accompagnati in sacrestia. È indispensabile portare con se il camice.

Monsignor Luigi Novarese (1914 – 1984), fondatore dei Silenziosi Operai della Croce e del Centro Volontari della Sofferenza, sarà beatificato l’11 maggio prossimo a Roma nella basilica di San Paolo fuori le Mura alle 10.30. Presiederà la solenne celebrazione di fronte a oltre 5mila fedeli il card. TARCISIO BERTONE, Segretario di Stato Vaticano.
 
Luigi Novarese nasce a Casale Monferrato (Alessandria) il 29 luglio 1914.

Papa Giovanni Paolo II lo definisce “l’apostolo degli malati”. Infatti, pur lavorando nella Segreteria di Stato della Santa Sede – dal 1942 al 1970 – e poi in Conferenza Episcopale Italiana – dal 1970 al 1977 -, impegna tutto se stesso nella lotta contro l’emarginazione dei disabili, che toglie dai ghetti in cui sono confinati e integra nella società.

Insegna loro un mestiere con l’obiettivo, nei limiti delle possibilità di ognuno, di renderli autonomi anche dal punto di vista economico.

Dialoga senza complessi con la medicina, dimostrando l’efficacia terapeutica della motivazione spirituale nella cura del malato.

Fonda case di cura, centri di assistenza, corsi professionali per disabili e infermi, insegnando loro a pensare e a vivere in modo nuovo la malattia.

Nel 1943 fonda la Lega Sacerdotale Mariana per venire in aiuto ai preti infermi, feriti o in gravi condizioni economiche a causa della guerra.

Quattro anni dopo dà l’avvio al Centro Volontari della Sofferenza, l’associazione nella quale il sacerdote insegna agli ammalati a pensare in modo nuovo se stessi e la malattia.

Nel 1950 don Luigi tiene a battesimo la fondazione dei Silenziosi Operai della Croce, «un’associazione di anime consacrate – uomini e donne, sacerdoti e laici – impegnate a illuminare gli ammalati sul senso cristiano del dolore e a sostenerli attraverso opere assistenziali e di recupero professionale».

Nel 1952 inizia la costruzione della Casa Cuore Immacolato di Maria a Re (Verbania) che dal 1960 ospita ogni anno migliaia di ammalati per i corsi di Esercizi spirituali.

Sempre nel 1952, allo scopo di rendere più efficace l’accompagnamento degli infermi, monsignor Novarese crea la quarta associazione, i Fratelli e Sorelle degli ammalati, persone sane che si inseriscono nell’apostolato del malato condividendo lo stesso programma spirituale e sostenendolo nelle sue necessità.

Il 7 ottobre 1957 monsignor Novarese riesce a stupire le gerarchie ecclesiastiche, organizzando il più grande raduno di infermi, mai realizzato prima di allora, all’interno della Santa Sede, portando 7mila malati in udienza da papa Pio XII nel Cortile del Belvedere.

Settemila fedeli in barella e in carrozzella provenienti da tutta l’Italia e dal Canton Ticino, in un’adunata che commuove profondamente Papa Pacelli.

La sua vita terrena si conclude il 20 luglio 1984 a Rocca Priora, località vicino a Roma, dove si trova per un tempo di convalescenza. La salma riposa a Roma nella chiesa di Santa Maria del Suffragio, in via Giulia 59.

 

NEWS SUL SITO UFFICIALE DI LOURDES

Le 11 mai 2013, Mgr Luigi Navarese sera béatifié à Rome. Ce prêtre italien a accompagné de nombreux pèlerins à Lourdes. Pour cette occasion, Sœur Maria Teresa Neato, religieuse des “Ouvriers Silencieux de la Croix” (une congrégation qu’il avait créée) a écrit un article très intéressant intitulé “Lourdes et ses sillages de sainteté dans le monde.” Le voici ici dans son intégralité.

“Lourdes et ses sillages de sainteté dans le monde”

Le 11 mai 2013 à Rome, en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, vingt-neuf ans après sa mort, Mgr Luigi Novarese sera béatifié au cours de la célébration présidée par le cardinal Bertone. Ce prêtre italien était connu à Lourdes par les familles qui, depuis 1952, accueillaient dans leurs hôtels les participants au pèlerinage annuel de la Ligue Sacerdotale Mariale, la première des associations qu’il avait fondées, suivie ensuite par le Centre Volontaires de la Souffrance (CVS), les Frères et Sœurs des Malades, et enfin les Ouvriers Silencieux de la Croix.

Bien plus, au fil des années il avait structuré des rapports avec les différentes réalités des Sanctuaires, dont une solide et fraternelle amitié avec Mgr Théas. Deux “saints” Hommes de Dieu, unis entre autres par un même amour à l’égard de Marie Immaculée, et une même passion qui les motivait à vivre, témoigner et faire connaitre Ses messages. Lorsqu’il allait bâtir à Re (Valle Vigezzo – Italie),  la grande maison où les malades et les handicapés de son œuvre auraient pu participer à leurs retraites spirituelles, Mgr Novarese invita  Mgr Théas et la Mère générale des sœurs de Nevers à se rendre sur les lieux, afin d’apporter au projet  leurs précieuses suggestions, éclairés par l’expérience d’accueil murie dans les Sanctuaires. A l’occasion, l’Évêque de la ville mariale affirma: “A Lourdes, Notre-Dame nous a confié un message. Ici, il faut venir pour apprendre à le vivre”!

Ses étroits liens avec la Ville Mariale nous sont rappelés aussi par deux précieux souvenirs exposés  dans sa maison natale à Casale Monferrato (Alessandria -Italie): la croix de chapelain honoraire de Notre-Dame, conférée par Mgr Théas en 1955, et le diplôme de citoyen honoraire de la ville de Lourdes, reçu des mains de M. le Maire François Abadie, le 29 juillet 1978, jour de son anniversaire.  (Voir photos). Cela aussi en raison de la présence in loco d’une petite communauté de ses sœurs “Ouvrières Silencieuses de la Croix”, depuis le années ’70 et pour une trentaine d’années, chez la  Maison St Bernard, 1 Rue de Gascogne.

Luigi Novarese naquit au Piémont, terre de saints, le 29 juillet 1914. Dernier de 9 enfants, son père Carlo mourut lorsqu’il avait à peine 9 mois. Dès lors, sa mère Teresa assume seule le futur de toute sa famille, soutenue par une fois sans bornes qui se nourrissait de l’eucharistie quotidienne,   et cramponnait à une solide dévotion mariale.  Ce double amour maternel commence donc très tôt à façonner le coeur et l’esprit du  petit Luigi, selon le projet de Dieu.
A l’age de neuf ans, on lui diagnostique une tuberculose osseuse, la même maladie que Bernadette. A partir de ce moment-là, sa vie se déroulera entre hôpital et sanatorium, devenant, comme il écrira  plus tard, le “noviciat” par lequel Dieu le prépare à sa mission à venir. A 17 ans, les médecins disent à sa mère qu’il n’y a plus rien à faire.

Luigi cependant ne veut pas mourir: il écrit alors aux jeunes de Don Bosco, demandant qu’il prient pour sa guérison. Le 17 mai 1931, il quitte l’hôpital, parfaitement et définitivement guéri. Devenu prêtre, à Rome, il commence à travailler à la Secrétairerie d’État. Fidèle à la promesse faite à Dieu en demandant la grâce de la santé, Don Luigi désire toutefois se dépenser pour les malades et tous ceux qui, dans une situation de souffrance, de  limite,  veulent en dépasser le non-sens et l’accablement, voire le désespoir  qui en découlent.
Le message de Lourdes, longuement médité avec celui de Fatima, sera le canal qui amènera  Don Luigi Novarese à accueillir et expliciter le noyau du charisme que l’Esprit-Saint va donner à l’Église, par sa vie et son sacerdoce. A savoir: notre souffrance, vécue en état de grâce et offerte à Dieu, par amour comme l’a fait le Christ sur Sa Croix, et unis à Lui, devient SALUT pour le monde.
 Ainsi,  les malades  répondent à leur vocation propre et actualisent leur chemin de sainteté, en tant que “sujets actifs” dans la vie du monde et de l’Église, e non pas seulement comme destinataires de ses soins.

Notre fondateur achève soudainement son pèlerinage d’ici-bas le 20 juillet 1984. Trois jours après, comme chaque année, il aurait du partir pour Lourdes. Le 11 février de la même année, Jean-Paul II avait ratifié dans sa lettre apostolique “Salvici Doloris” tout l’enseignement spirituel et la pédagogie apostolique issus de son œuvre. Depuis ce moment-là, ils sont un trésor pour l’Église universelle.

La Béatification de Mgr Luigi Novarese donnera un nouvel élan à la vie et à la diffusion de son charisme, et le souffle de l’Esprit le poussera au large, dans la mer en tempête qu’est souvent notre monde, hic et nunc.
Cet homme de Dieu, amoureux de Marie Immaculée, humble, aussi inapparent (par choix personnel) que rayonnant (par  action divine) dans son humanité transfigurée par la grâce, était comme “hanté” par le désir du salut des pécheurs. En cela aussi, pareil à Bernadette, qu’il nous avait donnée comme sainte patronne.

“Si l’Immaculée n’était pas apparue à Lourdes, nous ne serions pas nés. Nous ne sommes pas nés pour les malades, mais pour répondre à Ses demandes. Puisque Son message touche  les malades, nous avons choisis  de travailler pour eux. Nous poursuivons donc Son même programme, dans la certitude que plus nous serons fidèles aux demandes de l’Immaculée, plus nous suivrons un parcours sur”.  (Luigi Novarese, mars 1977)

Que les Amis de Lourdes veuillent donc se joindre à notre prière pour demander cette fidélité à Dieu par Marie Immaculée, et à notre joie grande et reconnaissante pour la béatification imminente de Mgr Luigi Novarese. Tout comme au cours de sa vie, il ne cesse de nous convier à travailler “en silence” à l’œuvre du Salut. Avec et comme Marie, au pieds de la Croix de Son Fils Jésus, et de chacun de Ses enfants qui est en train de la partager. en lire plus