L’histoire de Lourdes intéresse toujours
Lourdes compte trois musées privés, tous orientés vers la découverte de Bernadette Soubirous et de son époque. Malgré une baisse de fréquentation, ils se maintiennent.
Découvrir l’histoire de Bernadette Soubirous et du Lourdes de 1858 intéresse-t-il toujours ? à en croire les musées qui racontent cette époque de manière différente, oui. Même si la baisse de fréquentation en général que connaît la ville pèse aussi sur ces lieux de visite. Mais le Musée de cire, le musée du Petit Lourdes et celui de Lourdes ont trouvé une formule gagnante : un pass avec le petit train. «Un vrai plus», affirme Caroline Lacaze du Musée de cire. Panorama de trois musées qui font découvrir Lourdes.
Le Petit Lourdes «revient de loin»
«On revient de loin avec deux inondations, en 2013 et 2014, reconnaît Tony Gimeno. C’est une année un peu difficile, sauf en août». Pourtant, avec une reproduction du Lourdes de 1858 en miniature, le musée, construit il y a 60 ans, attire toujours pèlerins et touristes. «Cette année, nous avons reçu la visite de Japonais, de Vietnamiens et de Sud-Américains», remarque Tony Gimeno. En quarante minutes, les visiteurs découvrent la vie de Bernadette Soubirous, et où elle a vécu.
Une centaine de personnages de cire
Au Musée de cire, créé dans les années «70», «il y a moins de monde», certes. Mais, «ça reste un incontournable à Lourdes, et plus de cent personnages en cire, ça attire toujours», souligne Caroline Lacaze. Même si le musée s’est vu délesté de la franchise Grévin. Cinq personnes sont employées, notamment pour «un entretien important des mannequins et des costumes».
Des métiers disparus du Lourdes d’autrefois
Créé il y a 25 ans par Pierre Nicolleau, le musée appartient aujourd’hui aussi à Tony Gimeno. Un lieu qui reproduit une rue de Lourdes grandeur nature. Avec les «métiers aujourd’hui disparus, comme le maréchal-ferrant, le sabotier», décrit Tony Gimeno. Plus de 4.000 objets y sont exposés. Dans un lieu isolé du va-et-vient des touristes, «c’est encore plus difficile», reconnaît le propriétaire. Mais, l’arrivée du petit train permet une bonne tenue de la fréquentation.
Le coup de pouce du petit train
Le petit train, créé il y a 25 ans, permet aux trois musées de se maintenir. Leur collaboration est un vrai plus. «On fait faire un tour de ville avec les arrêts aux musées, ça attire», explique Caroline Lacaze. Pour Tony Gimeno, «on est content de ce pass, encore remodelé cette année. On fait en sorte que les gens aient compris Lourdes et aient envie de revenir».
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