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Lourdes, les vacances auprès des malades

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Ils font de leur passion leurs vacances. Aurélien Paradis accompagne les malades à Lourdes. Membre de l’Hospitalité vendéenne, il donne ses bras et ses jambes à ceux qui n’en ont pas.

Portrait

Depuis douze ans, c’est son rendez-vous fort de l’année. Cinq jours de vacances qu’il consacre au pèlerinage de Lourdes, durant lequel il accompagne les personnes malades et handicapées, jusqu’à la grotte de Notre-Dame. « Pendant tout ce temps-là, on devient leurs bras et leurs jambes », affirme Aurélien Paradis, en souriant.

« On », ce sont les bénévoles de l’Hospitalité vendéenne. Originaire de Saint-André-Goule-d’Oie, Aurélien est devenu hospitalier à 18 ans. « J’ai vécu mon premier pèlerinage à quatorze ans, après ma confirmation, raconte le trentenaire. C’est là que j’ai pu rencontrer les hospitaliers. J’ai eu envie de passer de l’autre côté. » Tout comme sa grand-mère, hospitalière pendant vingt ans.

Avec 400 autres hospitaliers, il se rend donc à Lourdes à toutes les vacances de printemps. Il y a quelques années, c’était au mois de juillet. Mais l’Hospitalité vendéenne n’organise plus qu’un seul pèlerinage par an.

« Lourdes est un lieu magique »

Des vacances spirituelles, motivées par son désir d’aider les autres et d’être en contact avec les malades, « pour qui c’est parfois le seul voyage de l’année ». Une passion qui n’est pas sans lien avec son métier. Aurélien est auxiliaire de vie à Nantes, auprès de personnes âgées, handicapées, ou de familles avec enfants. Un travail parfois difficile, avec un emploi du temps bien chargé.

Mais ses vacances à Lourdes ne sont pas non plus de tout repos. « On accompagne les malades du lever au coucher, explique-t-il. De 6 h du matin, et parfois jusqu’à 23 h, quand nous devons assister à la procession aux lumières. » Il faut porter les malades, dans des fauteuils ou des voiturettes, parfois sur des brancards.

Une tâche physique, mais aussi très exaltante. « Lourdes est un lieu magique, où on oublie tous les soucis du quotidien, assure-t-il. J’y puise toute mon énergie avant de reprendre la routine. Et cela me permet aussi de faire le point. »

« Le besoin d’y aller »

Son souvenir le plus marquant ? « La première fois que j’ai accompagné un pèlerin lors de la cérémonie d’onction des malades en fin de vie. Chaque accompagnateur pose sa main sur l’épaule du pèlerin pendant que le prêtre lui donne l’onction. C’est un moment assez fort »,confie-t-il.

Des liens forts se créent, entre les hospitaliers et les pèlerins accompagnés. « Ce sont des moments riches en partage, en convivialité. »

Quand il n’est pas à Lourdes, Aurélien consacre son temps libre à l’École des prières, à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Pendant trois jours, avec d’autres animateurs, il éveille à la foi les enfants de 6 à 9 ans. Une manière pour lui de transmettre ce qu’il a reçu pendant son enfance, par sa mère, catholique pratiquante, ses grands-parents et le Groupe d’action catholique.

Ses vacances d’été sont plus « classiques », il en profite pour jouer à la pétanque ou au tennis de table. Il ne sait pas encore très bien s’il participera toute sa vie au pèlerinage de Lourdes. Mais pour l’instant, il ressent toujours « le besoin d’y aller ». Car, pour lui, « on sort grandi de cette expérience ».

À suivre, jeudi prochain : Les vacances à moto d’Isabelle et Serge.

Amélie BORGNE por ouest-france.fr

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