20.000 pèlerins attendus pour le Rosaire
Le pèlerinage du Rosaire commence aujourd’hui. Stable par rapport à l’an dernier, il accueille près de 20.000 personnes jusqu’au samedi 10 octobre, dont environ 1.800 lycéens.
Depuis mardi, les pèlerins affluent déjà pour le pèlerinage du Rosaire. Un premier train est même arrivé lundi soir de Dunkerque. Six cars sont arrivés de Lille, tandis qu’un avion de la compagnie Air Austral transportant 393 pèlerins de la Réunion a atterri hier à l’aéroport de Tarbes/Lourdes, avec un crochet spécial sur son cours entre Saint-Denis et Paris. Au total, 12 trains et 80 cars déboulent dans la cité mariale pour le pèlerinage de la «famille dominicaine», créé en 1908. Cette année marque aussi le huitième centenaire de la famille dominicaine dont est issu le pèlerinage. Une «famille qui s’est constituée autour de la prière du chapelet, rappelle le frère Olivier de Saint-Martin. 200 frères et sœurs en font partie, mais aussi 4.000 bénévoles qui sont liés à cette spiritualité». Le pèlerinage a toujours été marqué par la présence de «personnes vivant dans des zones rurales, car historiquement, octobre marque la fin des travaux de moisson. Cela marque encore la composition des pèlerins», assure le religieux dominicain.
Pourtant, le Rosaire «évolue avec son temps pour rester à la page», remarque Olivier de Saint-Martin. Non seulement en utilisant de manière exceptionnelle les réseaux sociaux, cette année, mais aussi avec une ouverture «sur la culture, la philosophie, le monde des idées». Pendant le pèlerinage, exposition du peintre dominicain Fra Angelico à l’église paroissiale, mais aussi une vingtaine de conférences sur des questions de société actuelles sont au programme.
Le chiffre: 1. 800 Lycéens >De toute la France. Sont présents pour servir les pèlerins pendant les quatre jours du Rosaire.
Un pèlerinage pour les jeunes
«En croissance depuis trente ans», 1.800 lycéens de 55 établissements scolaires français viennent à Lourdes servir les pèlerins. Ils ont pour mission de «pousser les fauteuils, faire la toilette aux malades ou devenir reporter d’intentions de prière», énumère le frère Raphaël de Bouillé, le responsable national des jeunes. Des services qui se font en lien avec l’Hospitalité nationale du Rosaire, car l’idée est «d’inviter ces jeunes à devenir des hospitaliers du Rosaire plus tard».
Alexandre Guérin pour LA DEPECHE
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