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Couple Polonais condamné pour avoir pillé les troncs des Sanctuaires de Lourdes

Les pèlerins du monde entier font des offrandes dans les troncs des Sanctuaires./Photo José Navarro.

Le 7 septembre dernier, un garde des Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes est intrigué par le comportement d’un couple qui descend de la basilique supérieure vers le Rosaire et se rend ensuite aux toilettes. La femme surveille pendant que l’homme s’attarde à l’intérieur. Il ne fait pas pipi, il siphonne le tronc situé à l’intérieur. Les gardes arrivent et l’interpellation s’avère musclée. Au commissariat, les policiers découvriront beaucoup de pièces, des billets, et l’attirail du pilleur de troncs : barres métalliques plates, adhésif double-face. L’homme a même une barre dans le slip ! L’enquête remonte jusqu’à leur voiture alors qu’ils prétendent être arrivés en train. Dans le véhicule, on trouvera une grande quantité de pièces ainsi que des billets. Au total, le butin atteint 2411,82 €. A la barre du tribunal, le couple fait preuve d’une mauvaise foi évidente. Le ministère public réclamera 8 mois ferme pour l’homme et un mois ferme pour la femme. La défense estime le réquisitoire sévère et fait remarquer qu’aucune vidéo de surveillance n’a filmé le couple. Finalement, l’homme a écopé de 8 mois ferme, la femme de 6 mois avec sursis et reconduite à la frontière. Ils devront payer 1000€ aux Sanctuaires pour atteinte à l’image et 100€ pour le garde insulté et bousculé.

Lourdes. Ils pillaient les troncs des Sanctuaires

Un couple de Polonais a été jugé et condamné pour avoir pillé les troncs aux Sanctuaires de Lourdes. À l’audience, ils ont fait preuve d’une mauvaise foi évidente.

Lourdes, c’est un lieu de foi. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Casimir et Agatha en ont fait preuve, en sens inverse. Leur comparution devant le tribunal correctionnel était un festival de mauvaise foi. Le 7 septembre dernier, un garde de la Grotte remarque le manège pas très catholique d’un couple. Il alerte ses collègues qui se postent en surveillance. Le couple passe à la basilique supérieure, puis descend au Rosaire et file ensuite vers les WC pour dames. Madame surveille pendant que monsieur s’affaire dans les toilettes : « Je pipi ! » déclare t-il. En fait, il vient de siphonner le tronc des toilettes. Leur interpellation par les gardes des Sanctuaires n’ira pas sans mal : les insultes fusent, très ciblées, en français d’abord, en polonais ensuite. Les coups aussi. Au commissariat, on découvre sur eux quantité de pièces, de billets, ainsi que des fines barres métalliques plates et de l’adhésif double-face. Monsieur a une barre dans le caleçon, Madame dans son sac à main : « C’est pourrr trrravail ! » Et le scotch ? « C’est pourrr trrravail aussi. » Et la monnaie en quantité ? : « C’est pourrrboirrres ma femme. » Et les barres souples ? « Nous trrrouvé dans église par terrrre. » Pipi dans les toilettes pour dames ? « Nous marrriés », explique Casimir en roulant les R. Aux policiers, ils déclarent être arrivés en train.
2.411,82 € de butin

Or, on trouve sur eux des clés de voiture. Et après recherches, on tombe sur ladite voiture : elle contient des centaines et des centaines de pièces, ainsi que des billets. En tout, un butin de 2.411,82€. « Des éléments matériels ? Non, un véritable trésor ! » s’exclame la procureure Dasté. S’associant à la partie civile qui fustigeait le « non-respect d’un lieu saint et des gens qui s’y trouvent ainsi que l’atteinte à l’image des Sanctuaires », elle s’attaque à la mauvaise foi des prévenus, à plusieurs niveaux : « Ils ont demandé un interprète, alors qu’ils parlent parfaitement français : il n’y a qu’à se référer aux insultes, sans parler de madame qui a un Master de langue, obtenu à Paris. Monsieur possède pas moins de 6 alias et est en état de récidive légale pour faits identiques.

Deux lames trouvées par hasard dans une église ? Bien sûr ! L’une placée dans un caleçon ? Comme tout le monde ! Pas de voiture alors qu’elle est sur place, bourrée de pièces ? Il y a des miracles à Lourdes, mais là… » 8 mois de prison ferme sont réclamés pour Casimir et un mois ferme pour Agatha. Pour la défense, assurée par Me Alos, le réquisitoire est sévère, surtout pour Agatha qui n’a pas de casier. Et de faire remarquer qu’aucune vidéo surveillance n’a filmé le couple. Peut-être, mais les yeux des gardes n’étaient pas en panne.

8 mois ferme pour lui, 6 mois avec sursis pour elle et reconduite à la frontière. Avec en prime obligation payer 1.000 € aux Sanctuaires pour atteinte à l’image et 100 € pour le garde bousculé et insulté.

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