Les pèlerins sous surveillance

Du parvis de la basilique du Rosaire, il remonte une telle chaleur qu’on croirait du feu.

Le sol goudronné le restitue tant et si bien que les pèlerins et les touristes fuient cette canicule comme ils le peuvent. Beaucoup préfèrent, à cette heure brûlante, passer par les côtés ombragés et même y faire halte un instant sur les bancs de fer plutôt que de se cuire des pieds à la tête. Un moment pour boire et donner un biberon d’eau aux jeunes enfants.

En revanche, devant les points d’eau, une foule de pèlerins attend son tour pour toucher l’eau, se rafraîchir et remplir les bouteilles.

Les hospitaliers, attentifs au bien-être de leurs protégés, arrosent les pieds et les mains des malades et handicapés. Il règne à ce point d’eau une petite effervescence et un peu d’excitation. Cette source rafraîchissante est appréciée.

Aucun incident

Côté pèlerinages de Tulle, Auch, Limoges, Reims, Nevers, des mesures de protection et de préventions ont été prises.

L’épisode caniculaire de 2003 a servi de ligne de conduite «lorsque les températures sont si importantes, les directeurs de pèlerinages sont vigilants, ils ne sortent les pèlerins que par petits groupes pour éviter les embouteillages sous le soleil cuisant», explique le service communication des Sanctuaires «et davantage d’hospitaliers sont mis à la disposition des malades lorsqu’ils doivent sortir.

Il n’y a jamais eu d’incident à déplorer», se montre t-on rassurant. Si rassurant que, tous ces jours caniculaires, qui devraient durer jusqu’à la semaine prochaine, la consigne est draconienne : la procession de 17 heures se tiendra à la basilique souterraine Saint-Pie X.

Aucune marche ne sera autorisée sur le parvis. Francine Depeyre

La Dépêche du Midi