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Face au Covid-19 #Lourdes s’adapte

Religion. Face au Covid-19, le sanctuaire de Lourdes s’adapte

L’absence de groupes de pèlerins et la difficulté à organiser des rassemblements en 2020 pousse le sanctuaire à innover. Pour inciter les visiteurs à venir vivre « une expérience spirituelle ».

Mgr Olivier Ribadeau Dumas, le recteur du sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes, a pris ses fonctions en septembre 2019. Après la nomination du délégué apostolique, Mgr Antoine Hérouard, par le pape François, en mai 2019. Le souverain pontife a fixé un cap et trois objectifs pour l’un des sites catholiques les plus fréquentés au monde : « la mise en valeur de la dévotion populaire, l’accueil de tous y compris des malades ». Et le « développement de la dimension internationale du sanctuaire », indique le recteur.

« Lourdes United »

Une mission que la pandémie de Covid-19 est venue heurter. Les pèlerinages physiques ont été annulés ou transféré dans l’espace numérique. Comme un symbole « de résilience et d’espérance ». Mgr Olivier Ribadeau Dumas prend l’exemple de Lourdes United, premier pèlerinage mondial digital ayant rassemblé 80 millions de participants, dans le monde entier, le 16 juillet, jour anniversaire de la dernière apparition.

À Lourdes, désertée par les pèlerins étrangers, l’économie du tourisme est à la peine. « Le sanctuaire est un lieu de prière et, malgré le confinement et l’annulation des pèlerinages, la prière ne l’a jamais déserté. Un poumon priant dans un monde souffrant. Lourdes a pris place majeure dans le tourisme religieux », tempère le recteur.

Mgr Olivier Ribadeau Dumasindique que « Lourdes n’est pas un lieu réservé aux catholiques. C’est est un phare, un refuge, pour le monde entier. Un lieu essentiel pour la société. Ici, les plus petits, les faibles, les malades ont la première place. La fraternité est vécue dans la relation avec les malades, la rencontre entre les nations et les générations est une réalité. Le monde d’après, il existe à Lourdes, depuis 162 ans. »

On vient à Lourdes « vivre une expérience ». Et, depuis février, « les choses ont changé », fait remarquer le recteur. Le sanctuaire s’est organisé pour aller à la rencontre, non plus de groupes, mais de visiteurs individuels. Les membres des communautés religieuses présentes, les Chapelins, les séminaristes sont « allés à la rencontre des gens de passage » pour « leur expliquer ce qui se vivait ici. »

« Une expérience spirituelle »

Au cours de l’été, « chaque jour, 15 000, personnes, traversant les Pyrénées, se sont arrêtées quelques heures. Nous avons à nous adapter, pour les accueillir, pour leur faire vivre une vraie expérience spirituelle », précise le recteur. Quand le sanctuaire ne vit plus, l’économie de « la ville s’éteint. Je reçois les saisonniers, privés de contrats. » Il décrit une situation humaine dramatique. « Je vois la détresse des hôteliers, des commerçants. Nous devons faire revenir les pèlerins. Faire en sorte que le sanctuaire soit attractif, adapté à ceux qui viennent aujourd’hui. »

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