Lourdes. Un hélicoptère à l’assaut
Hier, les passants ont levé la tête vers le château fort d’où émanait le bruit incessant d’un hélicoptère. Pas de macabres découvertes, mais un héliportage de matériaux et d’échafaudages.
Le ciel lourdais était occupé par un hélicoptère, toute la journée d’hier. Mais que faisait-il ?
Dans le cadre de la restauration du Cavalier sud du château fort, 6 héliportages sont prévus durant six mois, dans la zone du quai Saint-Jean à la lice du château fort. Hier, ce fut le premier héliportage, effectué afin d’approvisionner le fort en livrant 14 t d’échafaudage et 11 t de matériaux. «Chaque hélicoptère fait en moyenne 200 rotations par jours», complète Bernard Heins, maire adjoint. D’un coup d’hélices, ces travaux permettent de poursuivre la restauration de ce bastion, suite à ceux déjà entrepris, sur l’échauguette et les latrines.
Ces nuisances sonores ne sont donc pas vaines puisque le Cavalier sud, ouvrage défensif ancien, subira la restauration de ses maçonneries, la mise en sécurité de l’ouvrage et la consolidation de la falaise au droit de l’ouvrage.
Financé par l’État, le conseil général des Hautes-Pyrénées et la ville de Lourdes, l’ensemble des travaux de restauration du Cavalier sud s’élève à 350.000 €, pour six mois de travail. Sur ce chantier, une entreprise lourdaise est à l’œuvre : Eiffage. Et pour cause, elle s’est spécialisée dans la réhabilitation des monuments historiques.
Après avoir eu sa façade ouest illuminée, des abeilles qui bourdonnent sur la lice et ses façades débarrassées de tous végétaux, le bastion du patrimoine lourdais retrouvent, peu à peu, son faste d’antan.
Le château sera fermé lors des jours d’héliportage.
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