Championnat du monde de Trial fait étape à Lourdes
Ce vendredi matin une odeur d’huile, d’essence et de gomme flottait sur l’esplanade du Paradis à Lourdes. Après les vérifications de leur ” monture” par les commissaires de la FIM , les 52 inscrits n’attentaient qu’une chose : l’autorisation de reconnaissance des 11 zones du circuit, la douzième étant érigée dans l’enceinte du paddock .
10 nationalités sont présentes sur cette 5éme épreuve du championnat du monde qui se déroulera ce week-end. Le plus gros contingent venant de la zone Europe.
La cylindrée des motos varie suivant la catégorie, et aussi de la jeunesse du conducteur. Elle peut être de 125 250 ou 300 cm3. « Ce sont des motos très légères, basses, avec des rapports très courts. Sur les zones, on n’utilise que les rapports 2 ou 3, explique Paul Méhu jeune talent de l’équipe de France espoir, les rapports 4 et 5 ne servent que pour les parcours de liaison entre zones ».
A la vue de certaines difficultés, le stress peut-il arriver ? « Oui certains obstacles sont verticaux, hauts, avec des pentes dépassant les 90°et souvent on n’a pas d’élan…. »
Comment êtes vous venu à ce sport ? « Mon père m’a mis sur une moto lorsque j’étais tout petit, mais réellement je suis venu tard vers l’âge de 12 ans. J’ai commencé par le” jeune trial” et après de fil en aiguille tout a suivi ».
Michel Bonnet pour LOURDES INFO
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