Hospitalière pour la première fois
Sur une carte postale envoyée depuis Lourdes, j’avais écrit : « Lourdes ça ne se décrit pas, ça se vit ». Et pourtant en quelques lignes, je vais vous en raconter un peu : Lourdes, j’y allais presque tous les ans depuis mon lieu de vacances familial. Selon les années, c’était une Messe, une simple visite à la grotte, la procession des flambeaux… et même pour accueillir Jean-Paul II en 2004.
L’idée d’un pèlerinage se dessine avec le temps, et un jour il y a le déclic : on en parle, on écoute ceux et celles qui l’ont déjà fait. Et pourquoi pas comme hospitalière ? C’est comme un appel.
Ça commence par une rencontre individuelle avec une responsable, puis l’essayage de la tenue, la grande présentation collective 3 jours avant le départ puis nous voilà sur le quai de Perrache d’où, dans une sorte de désordre savamment organisé, finissent par partir 2 trains, 400 malades et 300 hospitalières, brancardiers, prêtres, sans oublier des lycéens.
En quelques lignes, Lourdes 2012 aura été pour moi une grande et belle découverte avec :
Ses contrastes
Il y a la succession d’une activité de type fourmilière, que ce soit à l’accueil Saint-Frai, dans la salle à manger de l’hôtel, sur les trajets vers le sanctuaire, dans les rues commerçantes de Lourdes et des temps calmes, dans la prière, dans l’enseignement ou de silence, comme en attendant le début de la Messe à 5h30 du matin devant la grotte.
Ses temps forts
Le « passage » à la piscine : oui, le bain ne dure que quelques secondes, mais quelle émotion ! Les moments où au hasard d’une attente (et on attend souvent à Lourdes) une personne vous confie son fardeau.
Ce qui est beau
Les célébrations et leur solennité, les chants, la foule des pèlerins, les 520 « bobs », ces jeunes de lycées catholiques du diocèse reconnaissables par la couleur du bob qu’ils ne quittent pas pendant 5 jours et qui « brancardent » matin, après-midi et même un soir, dans la bonne humeur, l’attention aux malades, et leur vie d’ados.
Mon admiration
Pour les malades qui sont loin d’être en vacances, parce qu’on les lève tôt, qu’on les déplace plusieurs fois par jour, et parce qu’ils attendent patiemment parfois bien longtemps sans trop savoir leur programme.
Pour l’organisation : malades, hospitalières en « espace » ou à la restauration, brancardiers, lingères, prêtres, « bobs » et leurs accompagnateurs… environs 1300 personnes. Des couacs il y en a sûrement eu, je ne les ai pas vécus.
Pour ces hommes et ces femmes qui même âgés ou fatigués donnent du temps et beaucoup d’énergie au service de l’autre.
Un moment de fraternité
Nous étions 3 de Champagne, hospitalière 1ère année, qui avons appris à mieux nous connaître. Des liens se créent entre les malades, les hospitaliers, les aumôniers d’un même espace, à la salle à manger de l’hôtel, dans le compartiment du train…
Un temps de réflexion personnel
Que d’occasions pour la prière, la méditation, la réconciliation… pouvoir prendre le temps de se confier à Marie, s’abandonner, offrir ses intentions de prières. Quel beau cadeau !
J’ai bien conscience que les personnes dont je me suis occupée n’étaient pas de grands malades, et que mon service a été léger. J’ai répondu à l’appel que j’ai reçu, mais j’ai encore beaucoup à découvrir. Aussi, j’ai bien envie de repartir l’année prochaine, peut-être avec certains d’entre vous ?
Christine, paroissienne de Champagne
Source : feuille de la paroisse Saint-Louis Roi du dimanche 24 juin 2012.
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