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Discours d’ouverture de l’Assemblée plénière

Le discours d’ouverture de l’Assemblée plénière de la CEF par Mgr Eric de Moulins-Beaufort

Lors de son discours d’ouverture, prononcé au matin du 28 mars, Mgr de Moulins-Beaufort a évoqué les sujets qui allaient être abordés ces prochains jours, mais aussi l’actualité du pays. Indiquant « prier pour les responsables politiques », l’archevêque de Reims a commenté la contestation de la réforme des retraites et des violences qui en découlent, « symptômes alarmant de l’état du tissu social », et le retour du débat sur la fin de vie, rappelant la « vigilance » des évêques face à ce projet, « convaincus que notre pays peut mieux faire pour aider tous et chacun à vivre ».

Lors de ce discours, Mgr de Moulins-Beaufort a tenu à remercier le travail des groupes de travail post-CIASE, véritable « trésor à assimiler » par les évêques durant les prochains mois. À la centaine de laïcs, prêtres, diacres, religieuses et religieux qui y ont participé, la président de la CEF a tenu à exprimer la « profonde gratitude » des évêques. Un travail accompli « dans l’esprit de service du Seigneur Jésus et de son Église ». Leurs conclusions pourront mener à « une rénovation de certains de nos fonctionnement » ajoute Mgr de Moulins-Beaufort, mais non à « une transformation de l’Église ». Au-delà des propositions communiquées, les évêques sont invités à travailler les analyses et les réflexions qui y conduisent.

Le président de la CEF a par ailleurs alerté sur l’équilibre budgétaire de l’organe de fonctionnement de l’Église de France, et a insisté sur la nécessaire réforme des structures. « Nous devons prendre une décision » sur le scénario proposé par un groupe de travail extérieur pour compenser un déséquilibre budgétaire qui s’est accentué ces dernières années.

Déclaration sur la fin de vie

À l’ouverture de l’assemblée plénière des évêques de France, le Conseil permanent de la CEF a publié une déclaration : « L’aide active à vivre, un engagement de fraternité ». Ils souhaitent que « le débat en cours sur la fin de vie constitue l’occasion positive d’un progrès significatif de l’accompagnement et de la prise en charge notamment de la dépendance due au grand âge dans notre pays ». Ils soulignent notamment le dévouement du personnel médical et le « le développement encore insuffisant mais significatif des soins palliatifs ». « La facilité légale et économique de l’aide active à mourir » peut devenir une « injonction de renoncer à vivre » pour les personnes fragiles, alertent-ils.

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