#Lourdes – La fraternité se vit au sein du LCE

Du 20 au 24 septembre, le 31e pèlerinage de Lourdes Cancer Espérance, né dans la cité mariale, permet de vivre des moments de prière et de fraternité.

Depuis 1986, Lourdes Cancer Espérance propose de vivre un pèlerinage où sont conviés les personnes malades, leurs proches et des bénévoles de tous horizons. Parmi les fidèles, il y a Françoise Denis qui, voici trente ans, découvrait cette belle aventure au hasard d’un séjour à Lourdes : «Très attachée à Lourdes depuis l’âge de 10 ans, j’y venais souvent pour servir les malades. Quand j’ai croisé ce groupe de pèlerins, dont j’ignorais alors l’histoire, j’ai tout de suite perçu leur message de foi, leur force de vie au cœur de l’épreuve. Je me suis jointe à l’une des célébrations, et j’ai pensé que je m’engagerai un jour dans l’association. En février 2011, lors d’un congrès, ma route a à nouveau croisé celle de LCE, et peu après, j’ai rejoint la délégation belge». À Lourdes, le miracle de la rencontre opère : une discussion peut donner naissance à une amitié ou faire partie de ces moments qui rendent précieux le pèlerinage. «Je me souviens d’une célébration à la basilique Saint-Pie-X. Ayant pris place sur les rampes extérieures, je me trouvais à côté d’une dame. Lors du geste de la paix, nous sommes allées l’une vers l’autre. Elle m’a raconté son histoire… Dans l’épreuve, nous pouvons nous écouter et nous entraider», apprécie-t-elle.

Dédramatiser la maladie, en étant solidaires

Pour Françoise Denis, LCE se vit 365 jours/365 : «On se téléphone, on rend visite à ceux qui sont éprouvés. Tous les mardis, nous récitons un «Ave Maria», où que l’on soit. Des chaînes de prières se mettent en place pour ceux qui sont en récidive, qui doivent subir une intervention».

Pour sa part, Brigitte Grandou, déléguée des Alpes-Maritimes, a découvert l’association en 2010, alors qu’elle était en pleine récidive d’un cancer. «Une amie d’enfance m’a proposé de faire un pèlerinage à Lourdes. Une de ses amies lui a parlé de LCE. Je me suis rendu compte qu’il n’existait pas de délégation dans mon département. Nous avons découvert «le pèlerinage du sourire». Très vite, j’ai entrepris de faire connaître l’association dans les Alpes-Maritimes. J’ai tout de suite pensé qu’il fallait que d’autres malades puissent en profiter. Cette année, nous serons moins d’une trentaine avec, parmi nous, le vicaire général, et un diacre responsable de la pastorale de la santé. LCE apporte tellement dans le cœur que l’on a envie de le partager», assure Brigitte Grandou. Comme le soulignent Marie-Claude Aizpurua, présidente de l’association, et Robert Ferrua, directeur du pèlerinage, Lourdes Cancer Espérance permet de dédramatiser la maladie, en étant solidaires les uns des autres.

Béatrice Rouquet pour LA DEPECHE