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Un sursaut d’inscriptions à Lourdes

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Sécurité renforcée à Lourdes pour le pèlerinage de l’Assomption
Les pèlerins ont commencé à affluer jeudi dans la cité mariale des Pyrénées pour la célébration catholique de l’Assomption. Sous haute sécurité.

Face à la menace terroriste, le dispositif de sécurité encadrant le pèlerinage de l’Assomption a été renforcé. « On ne va pas s’arrêter de vivre. » Les pèlerins commençaient à affluer jeudi à Lourdes (Hautes-Pyrénées).
Le nombre d’accès au domaine de 52 hectares a été réduit à trois contre douze habituellement et des agents de sécurité filtraient les entrées, ouvrant rapidement les sacs des visiteurs et jetant les bouteilles dans des poubelles à proximité.
Sur l’esplanade et non loin de la grotte Massabielle, où, selon la tradition catholique, Bernadette Soubirous a vu la Vierge Marie en 1858, des policiers armés et des militaires de l’opération Sentinelle patrouillaient près des lieux de culte.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, devait se rendre sur place samedi matin pour « inspecter » les moyens mis en place, à l’instar d’autres grands rassemblements estivaux en France. Après l’attentat de Nice, qui a fait 85 morts et l’assassinat du père Jacques Hamel lors d’une messe à Saint-Étienne-de-Rouvray, les autorités locales ont mis en place un dispositif de sécurité renforcé pour ce 143e pèlerinage de l’Assomption. À son pic, le 15 août, quelque 25 000 personnes, de diverses nationalités, sont attendues.
Renforts policiers – démineurs, équipe cynophile, renseignements –, forces mobiles et militaires, piétonnisation des rues adjacentes, interdiction de survol aérien par les drones ont été arrêtés pour encadrer cette fête religieuse.
« C’est un peu impressionnant, mais si ça peut rassurer tout le monde, c’est bien », a estimé Françoise, 58 ans, hospitalière (pèlerin bénévole assistant les malades). « On ne va pas s’arrêter de vivre », a tranché Christian, 66 ans. « Ça arrive à Paris, où il y a du monde, mais aussi là où il n’y a personne », ajoute simplement celui qui dit avoir « prié » après l’attaque de Saint-Étienne-du-Rouvray : « C’est notre seule arme, on l’utilise. »
« C’est important de montrer que la vie continue, ce n’est pas parce que quelques fanatiques essayent de semer la peur qu’on doit renoncer à notre foi, nos croyances, notre manière de vivre », abonde Matthieu Guignard, 40 ans, responsable du pèlerinage des enfants.

Un « sursaut d’inscriptions »

Danièle, 78 ans, une habituée des Sanctuaires, venue de Loire-Atlantique, se rappelle avoir vécu une fausse alerte à la bombe avec l’évacuation de tous les pèlerins le 15 août 2010, un précédent qui la rassure. Elle n’a « pas un seul instant » pensé à annuler son pèlerinage, « au contraire » : « C’est une manière comme une autre de ne pas lâcher prise. »
Jeudi, équipes d’organisation, bénévoles et premiers pèlerins s’installaient dans les locaux du sanctuaire et les hôtels à proximité. Les célébrations devaient commencer vendredi avec une procession d’ouverture, dont le trajet a été modifié pour des raisons de sécurité, puis se poursuivre jusqu’au 16 août avec des conférences, veillées et prières sur le thème de la « miséricorde ».
Plus de 6 000 personnes se sont inscrites cette année au pèlerinage national, auquel s’ajoutent des dizaines d’autres pèlerinages indépendants, une baisse d’environ 1 500 personnes par rapport à 2015 due à la concomitance des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) en Pologne, selon les organisateurs.

Les attentats de juillet ont « paradoxalement » abouti à un « sursaut » d’inscriptions, selon le père Fabien Lejeusne, directeur du pèlerinage national.

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