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Pauline Lefèvre bénévole de #Lourdes

Pauline Lefèvre : “Le jour où je deviens bénévole au pèlerinage de Lourdes’

Eté 2013. J’ai 32 ans. Je viens de terminer ma cinquième saison météo sur Canal+ et je veux me consacrer à la comédie. Mon père me propose alors d’accompagner de grands malades à Lourdes…

L’association dont mon père est trésorier organise des pèlerinages dans la cité mariale et a besoin de bras. Moi à Lourdes ? Après tout, ça me permettra peut-être d’arrêter de me regarder le nombril et de me prendre la tête ! Rendez-vous à la gare de Troyes, la ville où j’ai grandi. Une soixantaine de pèlerins affluent. Près de deux cents bénévoles les prennent en charge. Au milieu des chaises roulantes, je me demande ce que je fais là, dans mon uniforme d’hospitalière, chasuble bleue et coiffe rétro. Très vite, je rencontre le groupe de six malades dont je vais m’occuper pendant une semaine. Il y a Renée, vieille dame rigolote qui perd un peu la tête, Alicia, jeune tétraplégique au caractère trempé, et sa mère, atteinte de sclérose en plaques. Pas évident de les hisser dans le train ! Le trajet dure toute la nuit dans une ambiance « colo festive ». Renée réclame un pastis. Alicia râle : ça ronfle dans la couchette du dessus.

A l’arrivée, j’aide mon groupe à s’installer dans un hôpital et j’apprends à faire les soins. Une sacrée logistique pour soulever Alicia avec un treuil pour sa toilette, déshabiller Renée ou changer sa couche ! En même temps, ça crée de l’intimité, on rit beaucoup. J’accompagne ma joyeuse bande aux messes, aux bénédictions, à la procession aux flambeaux, tous à la queue leu leu dans de petites voitures bleues devant la grotte où la Vierge est apparue, de l’eau bénite à gogo ! Des croyants du monde entier chantent, des Hawaïens m’offrent un collier de coquillages : ici, il y a de la joie, de la ferveur. Le soir, avec des boy-scouts brancardiers, on décompresse autour d’une bouteille de jurançon, on danse des rocks endiablés dans la boîte locale.

Une nuit, à 4 heures du matin, je retourne à la grotte miraculeuse. Soudain, je suis saisie, les larmes aux yeux, dans un état limite mystique. J’ai l’impression d’être enveloppée d’une présence apaisante, portée par des énergies vibratoires incroyables. La Vierge ? L’effet de l’abus du jurançon ? Toujours est-il que le jour des adieux, je me sens requinquée. Jamais je n’oublierai cette expérience hors du temps, ces amitiés et cette foi en la vie.

En 2010, Pauline décroche son premier rôle au cinéma dans « Voir la mer » de Patrice Leconte, avant de jouer dans « Salaud, on t’aime », de Claude Lelouch, avec Johnny Hallyday, puis dans la pièce de Florian Zeller « L’envers du décor ». En 2018, elle remonte sur les planches pour « La moustâche ». A partir du 13 septembre, elle partagera la vedette avec Régis Laspalès dans « Le plus beau dans tout ça », de Laurent Ruquier, au théâtre des Variétés.

« Un ami druide, Stéphane Meyer, m’a initiée aux plantes sauvages. Résultat : je fais manger du pesto d’orties et de la salade d’ail des ours à toute ma famille ! Et maintenant, avec mon mari, Julien Ansault, réalisateur, on sillonne les Pyrénées pour trouver une bergerie. Charles et Caroline Ingalls, c’est nous ! »

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