Solution trouvée pour rouvrir le pont Peyramale
#Lourdes – Le pont Peyramale, fermé depuis le 26 novembre 2015, sera bientôt prêt à être rouvert à la circulation. Et ce, dans peu de temps, puisque l’entreprise sélectionnée pour engager les travaux assure finir dans 37 jours, sauf si la météo ne le permet pas. Un vrai soulagement pour la municipalité qui avait envisagé depuis l’automne plusieurs pistes et commandé plusieurs études, s’interrogeant sur l’installation d’un pont militaire, la construction d’un nouveau pont, ou des travaux de confortement. C’est cette dernière option qui l’a emporté, au vu de «l’urgence économique à l’approche de la saison», rappelle Alain Abadie, l’adjoint aux travaux. Le coût total s’élève à 485.000 € hors taxes, pour lequel une subvention sera sollicitée auprès du conseil départemental, après le vote de ce soir en conseil municipal. Une partie des recettes de la taxe de séjour pourrait être aussi utilisée pour financer le chantier.
Cette solution enfin trouvée, pour un pont qui a été évalué comme connaissant des «défauts pouvant mettre en cause la sécurité des usagers», évite des études d’impact sur l’environnement à la municipalité. «Il n’y aura pas de travaux dans le gave, seulement un renforcement avec des poutres métalliques et un allégement du poids de l’ouvrage», explique Josette Bourdeu, maire de la ville. Une solution qui devrait permettre de circuler sur le pont pendant trois ans. «La circulation des piétons est assurée pendant les travaux. Les bus courants pourront circuler dans les deux sens», précise-t-elle.
Le prolongement de l’avenue Peyramale est étudié
Seul un flou subsiste : définir comment les autocars de plus de 12 mètres pourront manœuvrer, même s’ils pourront circuler dans un sens unique. Un relevé topographique, effectué pendant les dix jours d’études compris dans le délai des travaux, permettra de connaître ces modalités rapidement. Parallèlement à ces travaux plutôt rapides, «les services techniques travaillent toujours sur le prolongement de l’avenue Peyramale jusqu’au pont L’Arrouza», annonce Josette Bourdeu. Dès cette semaine, le défrichement de la zone a été accepté par les services de l’État afin d’effectuer un relevé topo-hydrologique. Et, cette autre solution, à envisager à plus long-terme, semble faire consensus parmi l’équipe municipale, mais aussi les socio-professionnels. Elle impliquera le rachat de quelques parcelles privées. Cependant, le confortement du pont n’étant préconisé que pour trois ans, la question reste ouverte sur l’avenir du pont Peyramale. Reconstruction pour plus de 2 millions d’euros, changement des tabliers pour 1,6 million d’euros ou privilégier le pont L’Arrouza et construire une passerelle uniquement pour les piétons ? Aucun de ces choix à faire n’est encore abandonné.
ALEXANDRE GUÉRIN pour LA DEPECHE
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