Tri des déchets aux Sanctuaires

Depuis deux ans, les Sanctuaires trient leurs déchets. Environ 420 t sont traitées pour un coût de 12.600 €. Une économie de 34,33 % qu’ils veulent encore voir baisser.

Le tri des déchets est un acte citoyen que chacun s’emploie à respecter au quotidien. Aux Sanctuaires, le tri est tout récent. Pourtant, son fonctionnement est identique à celui d’une entreprise. Près de 450 salariés l’animent l’hiver, jusqu’à 650 en saison, sur 55 ha de bâtiments et terrains. La gestion des déchets s’avère indispensable. Sébastien Maysounave et Francis Laporte, responsables des services techniques, expliquent.

Depuis quand triez-vous les déchets ?

Les services de SMTD de Poueyferré ont lancé l’alerte en septembre 2008, en pleine année jubilaire, posant un ultimatum pour janvier 2009. Trois petits mois pour se retourner, mais on a été aidés par Véolia et la CCPL car on jetait en vrac près de 418 t. Les équipes de Poueyferré devaient passer derrière pour trier, ça nous coûtait 113 € la tonne, une fortune ! Auxquels il fallait rajouter le transport.

Cette gestion concerne qui ?

Ce qui est produit par les pèlerins et les visiteurs sur le site marial n’est pas trié ; dans ces poubelles, on trouve de la bouteille en plastique, du carton, du papier, on débarrasse tout. Il s’agit uniquement de ce qui est produit par le fonctionnement de l’entreprise : le papier dans les services administratifs ou à l’imprimerie, les déchets bois, les gravats, les polluants, les néons, le verre…

Quelle est l’économie ?

L’économie est énorme. On payait plus de 45.000€ par an plus la taxe d’ordures ménagères. Aujourd’hui, mais les chiffres sont variables selon la fréquentation, une tonne de déchets triés nous coûte autour de 30 €. Soit une économie de 83€. Pour l’heure, comme on a répondu à l’ultimatum dans l’urgence, on a de gros frais d’installation, mais on réfléchit à une stratégie pour faire baisser ces coûts en vendant la ferraille et les déchets verts au compost, par exemple.

Le personnel s’est-il montré réticent ?

Le personnel le fait déjà chez lui et comprend très bien la politique de gestion de tri. Tout le monde applique la consigne dans le bien du collectif et de la planète.