Troisième festival: Lourdes au cinéma

Le troisième festival “Lourdes au cinéma”, organisé par les Sanctuaires, a lieu du 10 au 12 novembre 2010, au cinéma Bernadette (près de la porte Saint-Joseph). Trois soirées de projection sont programmées. L’entrée est gratuite.

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Service Communication
05 62 42 78 01
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Programme

Mercredi 10 novembre 2010, 20h30, soirée “Long métrage”

Film : La porte du Ciel (de Vittorio de Sica) sorti en 1948
(ou) La Vierge du Rocher  (de Georges Pallu) sorti en 1933

Jeudi 11 novembre 2010, 20h30, soirée “Courts métrages”

Film : Montagnes Magiques (de Robert Enrico) sorti en 1961
Film : Lourdes l’hiver (de Marie-Claude Trilhou) sorti en 1982
Et divers extraits d’autres films courts.

Vendredi 12 novembre, 20h30, soirée “Documents d’archives”

Film sur le Congrès eucharistique (tourné en 1914)
Film sur le premier pèlerinage des anciens combattants et déportés de guerre (tourné en 1947)
Film “Lourdes, Cité de lumière” (tourné en 1951)
Film “Reflets de Lourdes” (tourné en 1968)

Le mot du directeur artistique du festival

Le festival de cinéma des Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes poursuit depuis 2008 sa mise en lumière d’un patrimoine filmographique longtemps négligé et dont les multiples facettes, avec ses qualités mais aussi ses menus défauts (le genre, qualifié du bout des doigts, par les historiens de l’écran, de saint-sulpicien, est boudé par la plupart des encyclopédies) se révèlent comme le vivant reflet des cent quinze ans bien sonnés du 7ème art.
Car qu’il s’agisse du mystère sans cesse renouvelé de Lourdes ou de la vie extraordinaire de Bernadette Soubirous, véritable pierre angulaire de cet ensemble avec quelque vingt hagiographies ou évocations recensées et pas moins de deux projets en cours, le rocher de Massabielle semble bel et bien une inépuisable source d’inspiration pour le cinéma et le monde des images.
Cette troisième édition, dans le droit fil des précédentes sélections, comme La Vierge du Rocher qui inaugure ici les débuts du parlant ou Montagnes magiques, l’un des premiers essais cinématographiques de Robert Enrico, le futur réalisateur du Vieux Fusil. Dans ce dernier court métrage, Lourdes n’est qu’une étape sur la route des Pyrénées, entre mer et océan. Sans en être le coeur, la cité mariale a ainsi souvent rayonné de film en film, à l’aune de sa popularité, en France comme à l’étranger.
D’où l’idée de constituer un bréviaire assez représentatif – mais non exhaustif ! – de ces nombreuses évocations que l’on trouve aussi bien fugacement au détour d’un épisode de Columbo que dans une ritournelle de Funny Face, avec Fred Astaire, sans compter quelques solides « piliers » du genre tels que Et vint le jour de la vengeance, Hommes, femmes : mode d’emploi ou Le scaphandre et le papillon. Le festival reste également un lieu de rencontres avec quelques-uns des cinéastes ou des comédiens qui se sont attachés à Lourdes. Cette année, nous recevrons Marie-Claude Treilhou, qui réalisa au début des années 80, Lourdes l’hiver, un très beau court métrage à redécouvrir et pour lequel elle obtint le prix Jean Vigo. Autre rencontre : celle de Pierre Reboulin, auteur de Sainte Bernadette – Lourdes en héritage, qui présentera deux films d’archives de ses collections, en complément d’un programme bâti en collaboration avec le service patrimoine des Sanctuaires. Une autre façon de faire du cinéma avant que la télévision n’en redéfinisse les règles.
Jean-Christophe BORDE

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