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Michele Ferrero du Rocher à la Grotte…

PHOTO AGATHE VIVES TEMOIGNAGE DU PERE NICOLA VENTRIGLIA OMI SUR MICH

À l’annonce du décès de Michele Ferrero, père de la pâte à tartiner Nutella® , de nombreux Lourdais se sont émus de la disparition d’un «homme bon et d’une grande piété», qui effectuait un pèlerinage dans la cité mariale chaque année. Témoignages.

«J’ai eu de la peine quand j’ai appris son décès», confie modestement un ancien concierge Clé d’or de l’hôtel de la Grotte qui a approché Michele Ferrero dans le cadre de ses fonctions, à l’occasion des pèlerinages annuels à Lourdes. Il était le père de «la» Nutella®, décédé à l’âge de 89 ans. «Il venait avec ses directeurs. Ils assistaient aux processions aux flambeaux le soir et le lendemain, il était au chemin de croix. Il y avait aussi un temps devant la Grotte. C’était un homme de grande piété envers Notre-Dame de Lourdes. Vous savez, il y a un très grand portrait de la Vierge à l’usine, à Alba.» (Ndlr : siège de la compagnie) Si ce Lourdais, qui préfère rester discret, «qualité essentielle du Clé d’or», voue au géant du chocolat une «très grande admiration» teintée d’affection. Il n’est pas le seul. Au Sanctuaire, père Nicola Ventriglia, coordinateur italien qui accompagnait Michele Ferrero lors de ses séjours à Lourdes, sort quelques photographies de son dernier passage à la Grotte, en 2013. «Je connaissais les chocolats Ferrero, sourit le père. Mais pas M. Ferrero ! Quand je l’ai vu pour la première fois, j’ai été bouleversé par sa simplicité, son humanisme, sa discrétion. Malgré qu’il ait été une des plus grandes fortunes du monde, il était quelqu’un de tout à fait normal, qui ne voulait pas que l’on sache qu’il était là.» Grand donateur pour le Sanctuaire, Michele Ferrero se rendait à Lourdes, souvent au mois de mai, accompagné de son épouse et de ses managers, dans le but de «remercier la Vierge immaculée». Par la même occasion, «il lançait en quelque sorte l’année du Ferrero», déclare le coordinateur italien qui se dit ému par sa volonté de «grandir. Il faisait un travail spirituel mais aussi social. Par exemple, le licenciement était un mot qui n’existait pas pour lui. Il était engagé pour le développement de la société».

Des obsèques en grande pompe

Matteo Renzi, président du Conseil des ministres italiens ; Sergio Mattarella, Président d’Italie, divers PDG de grands groupes, etc., «la foule faisait une queue interminable dans la camera ardente (Ndlr : la chambre funéraire) pour lui dire au revoir. C’était une cérémonie touchante, comme l’homme, raconte le père Nicola Ventriglia, parti à Alba pour assister aux obsèques le 18 février, fête liturgique de la Sainte-Bernadette. Un hasard ? Père Nicola n’y croit pas. Michele est mort le 14 février, l’anniversaire de la deuxième apparition à Lourdes. «Il n’aimait pas occuper la première place. J’imagine qu’on est venu le chercher le 11 février, jour de la première apparition, et que Michele a répondu : «Non, je ne peux pas, c’est un jour trop important pour la Vierge». Alors, on lui a proposé de partir le 14 février et il a dit d’accord. Ce serait tout à fait le style de Ferrero !»

Agathe Vivès – POUR LA DEPECHE

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