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57e pèlerinage des gens du voyage

201308201041-fullLes médiateurs du pèlerinage et les autorités en charge de son organisation se sont rencontrés, hier matin. Une réunion qui permet de conserver le dialogue.

«Ce n’est pas une réunion qui tombe du ciel», a tenu à rappeler le frère Daniel Elzière, l’aumônier national du pèlerinage des gens du voyage, lors de la 3e rencontre de l’année qui s’est tenue hier, au terrain Abadie. En présence de Francis Dias, coordinateur des pèlerinages, le commandant de police François Pouchan, l’adjoint au maire Michel Azot, le maire Jean-Pierre Artiganave, et le directeur du pèlerinage le père Michel Lahet, ils ont tenu à faire un point sur la journée du 15 août, avec l’arrivée de 700 caravanes. Et c’est un bilan positif qui a été fait. «On sent que le message passé a été écouté. Nous n’avons pas eu les blocages des années précédentes», félicite le commandant Pouchan. Moïse, un médiateur, avoue qu’ils ont fait «un travail énorme concernant l’entrée des terrains, et qui a été récompensé». «Personne n’était énervé cette année. Ça s’est passé dans la paix», commente un dénommé «Bébé». Un autre médiateur, surnommé Jeannot, explique qu’il aurait tout de même aimé «profiter du 15 août, au lieu de faire le bêta sur les routes». Jean-Pierre Artiganave a rappelé la volonté de la ville de «privilégier un climat de dialogue permanent». Puis, il a ajouté que ce pèlerinage était pensé sur la voie de l’écologie. «On insiste sur deux points, la trop forte consommation d’eau et les conditions de sécurité qui doivent être améliorées, ce qui sous-entend de faire attention au branchement sauvage d’électricité.» Malgré ces quelques points, le maire souhaite «continuer dans le sens de cette organisation».

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