Stampa

Déclaration de l’évêque d’Angers

Dimanche 27 mars 2011, Mgr Emmanuel Delmas, évêque du diocèse d’Angers (Maine-et-Loire, France), a reconnu la guérison “remarquable” à Lourdes (le 12 avril 2002) de Serge François. Voici sa déclaration.

La déclaration qui suit concerne la guérison dont a bénéficié à Lourdes, en 2002, un homme du diocèse d’Angers, domicilié à La Salle-et-Chapelle-Aubry. Cette déclaration portera successivement sur :

* le fait de cette guérison

* l’interprétation de ce fait selon la foi chrétienne

Le fait de la Guérison

Le 12 avril 2002, à Lourdes, au cours du pèlerinage diocésain auquel il participait comme «hospitalier-malade», M. Serge François, alors âgé de 56 ans, a été guéri d’une maladie invalidante dont il souffrait depuis plusieurs années. Cette maladie a été identifiée par les médecins comme étant une algie sciatique de topographie S1 gauche qui nécessitait un important traitement antalgique quotidien et était cause d’une invalidité lombaire marquée, occasionnant un retentissement sur son caractère. Les médecins, qui l’ont examiné après l’événement survenu à Lourdes, en 2002, ont constaté que cette guérison avait été subite, complète sur le plan fonctionnel, sans relation avec une thérapeutique particulière, et durable jusqu’à ce jour, soit depuis huit ans.
L’interprétation chrétienne de cette guérison
En tant qu’évêque du diocèse d’Angers, où réside M. Serge François, j’ai aujourd’hui la responsabilité de faire connaître l’interprétation que l’Eglise se juge autorisée à donner à cette guérison subite, inattendue et durable. Cette interprétation s’appuie sur le témoignage donné par M. Serge François lui-même, à la suite de l’événement survenu pour lui ; à Lourdes, le 12 avril 2002. Elle comporte une lecture et une compréhension de ce témoignage à la lumière de la foi. Il est certain que M. Serge François a été totalement et durablement guéri à Lourdes, c’est-à-dire qu’il a été délivré du mal dont il souffrait et qu’il mène une vie normale sans aucun traitement. Après des expertises approfondies, le Comité Médical International de Lourdes (CMIL) a conclu qu’il s’agissait «d’une observation remarquable», d’une guérison inexpliquée, dans l’état actuel de la science. C’est pourquoi, après avoir pris connaissance des conclusions du Comité Médical International de Lourdes (CMIL) et après avoir entendu une commission canonique réunie le 30 septembre 2010, Au nom de l’Eglise, je reconnais publiquement le caractère «remarquable» de la guérison dont a bénéficié Monsieur Serge François, à Lourdes, le 12 avril 2002. Cette guérison peut être considérée comme un don personnel de Dieu pour cet homme, comme un événement de grâce, comme un signe du Christ Sauveur”.

S’étant produite au cours d’un pèlerinage à Lourdes, au moment où M. Serge François après avoir prié devant la Grotte et s’être rendu aux fontaines pour boire et se laver le visage, quittait le domaine, on peut voir dans cette guérison une prévenance particulière de la Vierge Marie à l’égard de cet homme. Cette reconnaissance publique sera proclamée le 27 mars 2011, au cours d’une célébration eucharistique dans le sanctuaire de Notre-Dame des Gardes. J’invite tous les fidèles à rendre grâce pour cet événement et à s’unir d’intention, lors de l’eucharistie qui sera célébrée au cours du pèlerinage diocésain à Lourdes, du 3 au 8 mai 2011, lieu privilégié de l’humble prière à Marie et avec Marie.

Fait à Angers, le 27 mars 2011
Mgr Emmanuel Delmas, évêque d’Angers (France)

Un éclairage de l’évêque de Tarbes et Lourdes,
Mgr Jacques Perrier

Les médecins d’aujourd’hui hésitent devant le qualificatif «inexplicable», à moins de le nuancer en ajoutant «dans l’état des connaissances scientifiques». Ils préfèrent s’en tenir à un constat de fait : telle guérison est aujourd’hui inexpliquée. Cette réserve leur paraît indispensable pour ne pas être disqualifiés auprès de leurs collègues qui refusent l’inexplicable. Or, de tout temps, les médecins de Lourdes ont cherché à être déontologiquement irréprochables. C’est l’Eglise elle-même qui les y encourage. A Lourdes, la Vierge s’est dénommée comme «l’Immaculée Conception» : elle est indemne de tout péché, de toute séquelle de péché. Dès l’origine, elle est ce que nous serons : « Saints et immaculés » (Ephésiens 1, 4). Le nom de la Vierge est une parole d’espérance. Peut-être y a-t-ill une correspondance entre ce message et les guérisons miraculeuses : un jour, toute forme de mal sera vaincue et la Vie triomphera dans tout notre être. Cela expliquerait pourquoi Lourdes est le haut-lieu, par excellence, de la guérison.

Avviso: Le pubblicità che appaiono in pagina sono gestite automaticamente da Google e sono necessarie a poter mantenere gratuite queste pagine. Pur avendo messo tutti i filtri necessari, potrebbe capitare di trovare qualche banner che desta perplessità. Nel caso, anche se non dipende dalla nostra volontà, ce ne scusiamo con i lettori.


Lascia un commento

Il tuo indirizzo email non sarà pubblicato. I campi obbligatori sono contrassegnati *

Questo sito usa Akismet per ridurre lo spam. Scopri come i tuoi dati vengono elaborati.

Pulsante per tornare all'inizio