Finalement, deux ponts sont en travaux
L’étude complémentaire concernant le pont Peyramale engage finalement de plus fortes restrictions de la circulation. Tandis qu’un chantier est aussi lancé sur le pont de l’Arrouza.
L’étude complémentaire lancée par la mairie a été plus sévère que prévue. Début novembre, lors du dernier conseil municipal, Josette Bourdeu, maire de Lourdes, a annoncé le début des travaux sur le pont Peyramale, ou Pomès. Pour rappel, cette décision a été prise suite à «un rapport de 2010 constatant des défauts de construction d’origine, auxquels s’ajoutent les deux crues et un manque d’entretien». En parallèle, la municipalité a lancé une étude complémentaire pour «passer d’une interdiction aux véhicules de plus de 7,5 t à 13 t», a espéré Josette Bourdeu. Cependant, le 17 novembre, la nouvelle étude a conclu à une limitation, voire un arrêt, de la circulation sur le pont Peyramale pour contenir la fragilisation de l’ouvrage. Pour cela, un arrêté interdit le passage des véhicules de plus de 3,5 t «jusqu’à nouvel ordre», tandis que la voie est réduite. Face à cette situation préoccupante, la municipalité veut «remplacer l’ouvrage à très court terme».
En même temps, un deuxième front est ouvert sur le pont de l’Arrouza. Construit en 1981, «il souffre d’un défaut de réalisation, les colonnes sont excentrées par rapport au pieu». Un problème sensiblement aggravé par les crues de 2012 et 2013. Le chantier consiste à conforter les têtes des pieux par coffrage et coulage de béton, mais aussi à poser des enrochements pour les protéger. Ces travaux, qui devraient au moins durer deux mois, ne sont que des «confortements provisoires avant de réaliser les travaux définitifs», permettant de réhabiliter l’ouvrage.
Une pêche électrique avant les travaux
Avant d’entreprendre les travaux sur le pont de l’Arrouza, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) a exigé une pêche de sauvetage pour enlever les poissons à proximité de l’édifice, notamment autour des piles. Mardi dernier, dans la matinée, huit pêcheurs de l’association des Pêcheurs lourdais et du Lavedan, et de la fédération départementale de pêche ont donc sorti de l’eau 201 poissons, surtout des truites, mais aussi un tacon. En utilisant la technique de la pêche électrique, un moyen de piégeage des poissons qui permet de les décompter. «On les a endormis pendant quelques minutes, avant de les relâcher dans le gave, plus bas», explique Norbert Pirès, le président de l’association de pêcheurs. Les poissons sauvés, le chantier peut démarrer.
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