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Il y a 166 ans…

Il y a 166 ans…

C’est au  moulin de Boly (ce nom lui vient de son ancien propriétaire) que Bernadette Soubirous naît le 7 janvier 1844, un an après le mariage de ses parents. Elle est baptisée le 9 janvier 1844, dans l’église paroissiale Saint-Pierre, à Lourdes (église aujourd’hui disparue). Dix ans durant, Bernadette habitera le moulin de Boly avec ses parents, Louise et François Soubirous, des meuniers qui gagnent dignement leur vie. De nos jours, un siècle et demi plus tard, la demeure n’a pas beaucoup changé : on pourrait croire que les Soubirous viennent de la quitter. Il ne manque que le ruisseau Lapacca pour faire tourner les meules du moulin : le cours d’eau a depuis lors été canalisé sous le boulevard de la Grotte.

Le moulin de Boly est loin d’être misérable avec ces deux cheminées dans les chambres, ses nombreuses ouvertures et ses pièces claires et propres. Avant les apparitions, il est exploité depuis 1786 par la famille maternelle de Bernadette, les Castérot. Pour toute la joie vécue en ce lieu, Bernadette appellera cette demeure «le moulin du bonheur».

Le couple formé par François Soubirous et Louise Castérot est un couple qui s’aime. Ce mariage d’amour va durer toute leur vie. Ils auront neuf enfants dont cinq mourront en bas âge. Auprès de ses parents, Bernadette fera une découverte très importante dans l’existence de tout homme, de toute femme : la beauté et la grandeur de l’amour humain. Cette expérience fera d’elle une personne profondément équilibrée, surtout au moment de l’épreuve, de la misère et de la maladie.

Lourdes, au milieu du XIXème siècle

Au milieu du XIXème siècle, Lourdes est un chef-lieu de canton d’environ 4 000 habitants, au pied des Pyrénées, en pays de Bigorre. Petite ville tranquille restée à l’écart de l’agitation à la mode des villes d’eau voisines, elle se situe sur la rive droite du Gave, au pied de son vieux château fort. Comme toutes les villes de son importance, elle possède sa mairie, son commissariat de police, son tribunal, son église. Parmi ses habitants, on compte des notaires, avocats, médecins, officiers, instituteurs mais aussi des personnes qui travaillent de leurs mains comme les petits artisans, carriers, manœuvres ainsi que nombreux meuniers. A cette époque où la nourriture est à base de pain et où la grande peur de manquer de farine est toujours présente, les moulins sont nombreux, s’égrenant le long d’un des ruisseaux se jetant dans le Gave : le Lapacca.

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