Interview a Mgr Brouwet
«J’ai trouvé beaucoup de disponibilité»
L’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Brouwet, a remplacé Mgr Perrier il y a six mois. L’occasion de faire un premier point sur ses premiers pas au cœur des Sanctuaires.
Discret, Mgr Nicolas Brouwet s’est exprimé dans les colonnes du dernier «Lourdes Magazine» pour la première fois depuis son arrivée à la tête du diocèse de Tarbes et Lourdes, notamment sur l’avenir des piscines. Quelques mois après son installation, il a accepté de répondre à nos questions.
Monseigneur, comment avez-vous vécu vos premiers mois et vos premiers pas à Lourdes ?
Très bien. L’accueil y a été très bon. J’ai trouvé beaucoup de disponibilité et une véritable confiance. En particulier de la part des chapelains, des personnes employées aux Sanctuaires, mais aussi de la municipalité ou des commerçants. Cela m’a beaucoup aidé à comprendre la situation à Lourdes, à commencer à en saisir les enjeux et les défis.
Quel événement ou pèlerinage vous a-t-il le plus marqué depuis votre arrivée ?
Évidemment, les grands pèlerinages sont impressionnants par leur nombre. Mais je dois dire que beaucoup de petits pèlerinages sont très touchants : je pense à celui des personnes dialysées ou à celui des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ce sont, certes de petits groupes, mais il y a là un climat de foi et de fraternité qui a fortifié mon espérance.
Mgr Perrier avait initié le projet de construction des nouvelles piscines. Où en est-on aujourd’hui ?
Après avoir pris le temps de rencontrer les différents acteurs du projet et d’en saisir les motivations, j’ai demandé que nous prenions deux années – ou plutôt deux saisons – pour aller plus à fond dans notre recherche. Que voulons-nous faire des piscines ? Que voulons-nous vraiment proposer aux piscines ? Si c’est la place qui manque, pourquoi ne pas essayer, avec l’hospitalité Notre-Dame de Lourdes, d’ouvrir les piscines plus largement durant la journée ? Si c’est le geste de l’eau que nous voulons remettre en valeur («venez boire à la fontaine et vous y laver»), pourquoi ne pas tenter de le faire aux fontaines existantes ? Mais la question la plus importante pour nous est de savoir quelle catéchèse nous voulons faire aux piscines. Nous devons y réfléchir avant d’aller plus loin.
Avez-vous de nouveaux projets pour les Sanctuaires ?
Notre réflexion actuelle porte sur l’accueil des pèlerins qui ne sont pas encadrés dans un pèlerinage organisé. Comment les rejoindre, nous rendre disponibles et les accompagner dans les Sanctuaires en nous adaptant à leur niveau de foi et à leur soif de Dieu ? Par ailleurs, nous nous interrogeons aussi sur notre capacité à recevoir les familles et à leur faire des propositions qui correspondent à leurs attentes et conviennent à leur budget.
Allez-vous continuer à rencontrer les paroissiens dans les villages du diocèse comme vous l’aviez souhaité lors de votre arrivée ?
Plus que jamais ! Je suis envoyé dans toutes les paroisses du diocèse et c’est une joie d’aller les visiter. Je découvre peu à peu la richesse de notre Église en Bigorre. C’est passionnant ! L’année de la Foi sera un moment important pour toute l’Église. Et ma mission est précisément de rejoindre tous les chrétiens et de les encourager dans la foi.
Propos recueillis par Delphine Pereira
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