La pédophilie dans l’Église : «une honte, un scandale»
Conférence des évêques du 20/03/2018 au 23/03/2018
Une centaine d’évêques sont réunis à Lourdes pour l’assemblée plénière de printemps, depuis hier et jusqu’à vendredi midi. Le président de la conférence des évêques et archevêque de Marseille, Mgr Georges Pontier, a tenu le discours d’ouverture.
Bioéthique, migration, synode des jeunes, ou encore pédophilie, Mgr Georges Pontier a abordé plusieurs grands sujets dans son discours d’ouverture de la session plénière de printemps de la conférence des évêques. Des thèmes sur lesquels les évêques vont échanger cette semaine au sein de l’hémicycle.
«Nous nous réjouissons des progrès scientifiques qui permettent à la médecine d’être toujours plus performante dans l’exercice du soin, dans le soulagement de la douleur, dans l’accompagnement des uns et des autres.» Sans jamais les nommer, euthanasie, PMA et avortement sont sous-entendus dans le discours d’ouverture. Les évêques se montrent plutôt opposés. «On ne peut pas toucher à l’être humain, à sa conception, à sa filiation, à sa fin de vie sans se demander quel monde nous sommes en train de construire. Ce ne serait plus un monde humain et fraternel mais un monde où le «chacun pour soi» se construirait sur le destin des autres. On ne peut accepter que tout progrès technique doive nécessairement déboucher sur une mise en œuvre concrète au risque de porter atteinte à la dignité incomparable de l’être humain et aux fondements même de la vie sociale.»
Concernant la migration, les évêques encouragent toutes les personnes qui accueillent des migrants, et plus particulièrement les mineurs. Ils ont eu une pensée particulière pour la Syrie, Israël et la Palestine, ainsi que pour la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Rwanda.
Lutte contre la pédophilie
«Les drames liés aux abus sexuels commis par des clercs ou des religieux continuent à être pour l’Église entière une occasion de honte et un scandale.» Depuis deux ans maintenant, les évêques de France ont un dispositif pour accompagner les victimes de pédophilie. Des outils ont été mis en place, des rencontres et des formations ont été organisées. «Nous savons bien que ce n’est pas parce que nous avons édicté des mesures que cette question est réglée. Les victimes sont là : elles nous disent que la souffrance ne se prescrit pas. Il nous faut sans cesse être vigilants, prendre soin des victimes et ne pas oublier les auteurs.» Hier après-midi, le père Hans Zollner, directeur du centre de protection des mineurs de l’université grégorienne, est intervenu sur ce sujet devant les évêques.
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