Le Père Cabes a été installé recteur du Sanctuaire

Le 1er  octobre 2015, au cours de la messe de 23h à la Grotte des apparitions, le Père André Cabes a été installé recteur du Sanctuaire de Lourdes. Il est devenu le seizième recteur de l’histoire de Lourdes.

Nommé  par  Mgr  Nicolas Brouwet,  évêque  de  Tarbes  et Lourdes,  le  Père  André  Cabes succède au Père Horacio Brito au rectorat de Lourdes. Ordonné prêtre à la basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes, le 26 juin 1977, il a intégré par la suite la communauté des chapelains de Lourdes jusqu’en 1995. Il a été notamment responsable du  Service  Jeunes  jusqu’en 1989  et  fondateur  de  l’école de l’Evangile de Lourdes, dont il fut le responsable de 1991 à 1996. En 1995, dans le diocèse de Tarbes et Lourdes, il fonde la Communauté  Notre-Dame de l’Aurore.  Depuis  2012, il  était recteur  de  l’église  de  la  Trinité-des-Monts, à Rome. Son arrivée au rectorat coïncide avec l’annonce  du  Jubilé  extraordinaire  de  la  Miséricorde  qui s’ouvre le 8 décembre prochain. «La miséricorde, c’est un cœur qui s’ouvre à la souffrance de l’autre, explique le Père André Cabes. A Lourdes, Marie a su rejoindre Bernadette et l’a tirée de son cachot pour lui confier une mission  : proposer un chemin  vers  la  source. Combien  de personnes  aujourd’hui  ont  perdu  ce chemin.  Le  pape  François  mobilise l’Eglise  pour  qu’elle  aille  à  la  rencontre  des  gens  fatigués  et  malades, comme  un  signe de la tendresse de Dieu. Nous avons donc à nous laisser de nouveau éclairer par la lumière qui jaillit de la rencontre de Marie et de Bernadette. Nous avons à repérer les Bernadette d’aujourd’hui pour boire avec elles à la source de l’Evangile. A  Lourdes,  comme  dans  une  oasis au milieu du désert du monde, nous puiserons le goût de l’espérance».

Dans l’après-midi, le Père Cabes avait rencontré les employés et bénévoles du Sanctuaire. Il leur a notamment déclaré : “Ouvrons nos yeux et nous aurons des apparitions.” Il les a invités à “repérer des chemins ouverts plutôt qu’à chercher à enfoncer des portes fermées.”