Le plan de circulation de la ville va être modifié
Une entreprise est venue étudier la circulation à Lourdes, le diagnostic devrait sortir dans le mois. L’objectif : restructurer le plan de circulation, pour une meilleure fluidité.
Le projet n’est qu’à l’étude pour le moment. Il y a deux semaines, le bureau d’études Iris Conseil, spécialisé dans la mobilité, a installé deux antennes pendant une semaine. En arrivant de Tarbes, ou d’Argelès, un dispositif comptait le nombre de véhicules entrant ou sortant, et leur vitesse. Le jeudi 13 octobre, une enquête de terrain a été faite auprès des riverains sur la place Monseigneur-Laurence et sur l’avenue du Paradis, de 11 heures à 13 heures, et de 16 heures à 18 heures. Le bureau d’études sortira son diagnostic courant novembre, et le présentera aux services de la ville. L’objectif : fluidifier la circulation.
«Il y a plusieurs points noirs, notamment aux abords du Sanctuaire, et au carrefour Bouillot», explique Alexandre Artus, des services techniques de la ville. Plusieurs pistes sont envisagées pour résoudre ces problèmes, comme une nouvelle signalétique pour diriger les automobilistes, ou des bornes escamotables intelligentes qui limiteraient la circulation en centre-ville. Le système d’alternance sera définitivement abandonné, la rue et le boulevard de la Grotte restent descendants. L’avenue Peyramale pourrait être prolongée, et devenir une voie à double sens. «Il faut maintenir l’enjeu sécuritaire, en prenant en compte celui de la pollution», ajoute Alain Abadie, adjoint au maire délégué à l’aménagement urbain et aux travaux. Ce dispositif peut mettre en valeur le côté piétonnier aux abords du Sanctuaire. Ce nouveau plan de circulation devrait être en place début 2018.
Un travail de collaboration avec les sociopro
Pour cette modification du plan de circulation de la ville, une commission a été créée avec l’intersyndical des socioprofessionnels pour monter ce projet. Un travail avec les hôteliers et les autocaristes pour prendre en compte l’aspect économique de ce nouvel aménagement. Par exemple, les horaires pour l’utilisation des bornes escamotables vont être décidés, pour que les autocars puissent déposer les passagers aux hôtels. Un système de navette entre le Sanctuaire et les parkings pourrait être mis en place également. «La participation des socioprofessionnels est impérative. Il faut que la ville soit plus attractive, plus accessible, et on doit remettre le pèlerin au centre de nos préoccupations», souligne Alain Abadie.
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