Les «bikers» envahissent la cité mariale
#Lourdes – Le pèlerinage des motards a couvert la ville de ses vrombissements de motos et de son parfum de carburant. Même si la météo n’a pas été de la partie, la participation de l’évêque a donné une touche symbolique à cette édition.
«Il a fait de la moto», dit la chanson. Mais pas seulement, Mgr Nicolas Brouwet, l’évêque de Tarbes et de Lourdes, s’est surtout prêté au jeu du pèlerinage des motards. Pour la première fois, il a accompagné les «bikers» avec leurs blousons de cuir de la messe à la bénédiction. Une messe toujours particulière lors de laquelle la quête est faite dans des casques de moto et les références aux dangers de la route omniprésentes. De même, Mgr Nicolas Brouwet a fait du sur-mesure pour bénir le cierge des motards, amené en side-car. «Que les motards fassent la route en toute sécurité et qu’ils fassent preuve de prudence», a-t-il souhaité, prenant son rôle au sérieux, avec tout de même le sourire au coin des lèvres.
Cette année, à cause du mauvais temps de vendredi et samedi, les pèlerins à moto ont été un peu moins nombreux que l’an dernier, où ils étaient près de 3.500. Pas étonnant, puisque certains «bikers» avalent des centaines de kilomètres pour se joindre à ce rassemblement. Pourtant, «une quinzaine de fidèles de Saint-Étienne sont venus, mais aussi un habitué du pèlerinage, qui vient de Millau à moto», remarque Stéphane Peyras, un des organisateurs du pèlerinage. Tout comme Thierry de Corrèze qui a parcouru 460 km vendredi et qui est venu pour la première fois.
45 motards espagnols
Alors que le pèlerinage attire essentiellement des motards français, cette année, 45 motards espagnols ont fait le déplacement, venant des Canaries, d’Andalousie ou encore de Barcelone. Réunis dans l’association Angeles Verdes (Les Anges verts), «nous regroupons essentiellement des membres des forces de sécurité espagnoles. C’est notre premier déplacement, car l’association est née il y a un an et demi», explique Fernando, membre de ce regroupement dont la philosophie est de faire de la prévention et «montrer l’exemple de la conduite à moto».
En tout cas, Stéphane Peyras se félicite d’une édition réussie : «Tout le monde a été très content et l’ambiance a été chaleureuse. Nous recevons beaucoup de témoignages positifs sur notre Facebook». Un événement qui a attiré encore beaucoup de public, notamment lors du défilé des motos en ville. Des spectateurs de tous âges qui apprécient, pour une fois, les vrombissements, l’odeur sortant des pots d’échappement et les bruits quasi assourdissants des claquements de moteurs.
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