Comunicazioni

Les petites histoires de Lourdes

Il y a 3 ans, déjà, lors d’une cérémonie j’ai pris la main d’un enfant dans son fauteuil pour lui faire partager la fête de Lourdes et, naturellement, il m’a sourit.

Le lendemain, j’ai croisé son pére qui m’a remercié, car cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas vu son fils sourire et il a pleuré de bonheur. Cela m’a bouleversé et rassuré sur ma présence à Lourdes et dans le service que j’accompli (ces larmes coulent toujours dans mon cœur).

Cette année, à la fête de l’Au-revoir, j’ai vu cet enfant de la délégation Néerlandaise, seul, dans son fauteuil.

Je me suis approché, tout doucement,  j’ai enlevé les freins, pris le fauteuil, avancé sur l’esplanade et je l’ai fait danser.

Pendant un instant, nous avons tourner ensemble avec cette « mécanique » qui aujourd’hui est le prolongement de son corps. Après avoir dansé ensemble, je l’ai remis en place, lui ai souri et suis parti vers d’autres malades.

Je n’ai pas levé la tête vers son pére, mais je savais qu’il pleurait.

Dans l’équipe, lorsque nous allons prendre notre service, on dit que l’on va « au travail ». Si le service est un travail, notre salaire est dans le cœur des autres.

Si des fois, je ne suis pas très sur de mes croyances, des moments comme celui-ci, me disent qu’il faut continuer à donner, cela reste le meilleur moyen de recevoir.

Je vous dis, à tous, à l’année prochaine pour de nouveaux moments de partage

Claude

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