Organisation carrée pour les 5.000 caravanes
#Lourdes – Les gens du voyage sont arrivés mercredi, en nombre bien plus important qu’initialement prévu. Ce pèlerinage prend de l’ampleur, au fil des années, grâce à leur grande ferveur et à une organisation quadrillée.
Ce sont finalement 5.000 caravanes qui sont arrivées mercredi pour le pèlerinage des gens du voyage. «Nous sommes quatre fois plus nombreux cette année que l’an dernier, explique Moïse Inderchit, un des responsables. L’an dernier, beaucoup ont eu peur à cause des attentats. Cette année, tous ont eu le courage de venir. Les familles s’agrandissent, ce qui fait plus de monde.» Les gens du voyage effectuent plusieurs pèlerinages dans l’année mais celui de Lourdes reste le plus important. «On croit beaucoup en Marie, les gens du voyage se confient beaucoup à elle, c’est notre maman du ciel», ajoute Moïse. Certaines personnes qui ont découvert Lourdes l’an passé se sont empressées de revenir. «Elles ont trouvé ça magnifique, quelque chose s’est passé en elles.» Cette année, les gitans viennent de toute la France mais aussi d’Allemagne, de Belgique, de Suisse et des Pays-Bas. Moïse Inderchit et Gino Demestre sont les deux responsables principaux de ce pèlerinage. Ils sont accompagnés par deux membres de l’équipe nationale, Michel Debart et Jonathan Vice. «Nous avons commencé à préparer ce pèlerinage en février dernier», explique Moïse Inderchit. Ils communiquent avec les gens du voyage toute l’année pour que leur arrivée et leur séjour se déroulent le mieux possible. «Nous dialoguons, les gens comprennent.» Les bons rapports avec la municipalité et les médiateurs facilitent les choses. «Nous sommes en lien avec eux 24 heures/24.»
Repères Le chiffre : 2 prêtres > Accompagnateurs. Et un évêque sont présents avec les gens du voyage pour ce pèlerinage.
L’aumônerie du terrain Abadie
En entrant sur le terrain Abadie, le plus grand qui accueille les gens du voyage, on découvre le chapiteau qui trône au milieu et qui sert d’aumônerie. Dans le camp, le père Michel Lahet, le père Bernard Bellanza et l’évêque François Javolin sont présents. Sous l’aumônerie, une messe est célébrée tous les soirs, puis se tient une veillée de prière. Chaque matin, tous viennent pour les louanges. «Tous les enfants viennent, insiste Moïse Interchit. Ici, nous sommes tous catholiques.»
Avviso: Le pubblicità che appaiono in pagina sono gestite automaticamente da Google e sono necessarie a poter mantenere gratuite queste pagine. Pur avendo messo tutti i filtri necessari, potrebbe capitare di trovare qualche banner che desta perplessità. Nel caso, anche se non dipende dalla nostra volontà, ce ne scusiamo con i lettori.