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Parolin a Lourdes en toute simplicité

Le « numéro deux » du Vatican en France en toute simplicité
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, qui représentera le pape à Lourdes du 10 au 12 février, sera accueilli en France avec un protocole très léger, selon son souhait.

De façon inhabituelle, le pape François a nommé cette année son « numéro deux », le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, légat afin de le représenter officiellement à Lourdes lors de la 25e Journée mondiale du malade, samedi 11 février.

Venus pour célébrer le jour anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette, près de 10 000 pèlerins sont attendus à Lourdes ainsi que 500 prêtres. Les cardinaux Peter Turkson, préfet du nouveau dicastère pour le service du développement humain intégral, et Francesco Coccopalmerio, président du Conseil pontifical pour les textes législatifs, sont aussi du déplacement ainsi qu’une quinzaine d’évêques dont le théologien Mgr Bruno Forte, archevêque de Chieti.

L’archevêque de Toulouse, Mgr Robert Le Gall, sera notamment présent aux côtés de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes.

La Conférence des évêques n’a pas particulièrement communiqué sur l’évènement, dans lequel elle n’a pas été « impliquée », relève la chargée des relations avec les médias.

Le pape représenté en France

« Ce n’est que la deuxième fois de son pontificat que le pape François se fait ainsi représenter en France », rappelle Mgr Xavier d’Arodes, en charge de la pastorale internationale du Sanctuaire.

À Lourdes, les plus anciens se souviennent de la visite du cardinal Angelo Roncalli en 1956, venu comme légat pour bénir la basilique souterraine Saint-Pie X. Quelques semaines plus tard, le cardinal Roncalli devenait le pape Jean XXIII. Encore en convalescence après la tentative d’attentat du 13 mai 1981, le pape Jean-Paul II s’était fait représenter par le cardinal Gantin. Le faisant légat, il solennisait cette venue par procuration lors du Congrès eucharistique international de Lourdes.

« Le pape François témoigne ici de l’importance qu’il accorde à cette journée du malade instituée par Jean-Paul II en 1992 », souligne Mgr d’Arodes, bon connaisseur des questions de diplomatie dans l’Église. « Cela illustre aussi l’importance que le pape reconnaît à Lourdes comme lieu de guérison ».

Une mission avant tout « pastorale »

Au milieu d’un agenda très chargé, après un déplacement en Afrique et avant une mission diplomatique en Europe, le secrétaire d’État du Saint-Siège passera trois jours dans la cité mariale, du 10 au 12 février. Il sera accueilli par le préfet du département mais aucun ministre n’est annoncé pour ce déplacement officiel. En revanche, un dispositif de sécurité a été déployé pour l’événement.

Coutumier des vols low-cost, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, arrive jeudi 9 février tard dans la soirée et repart le lendemain pour Lourdes. Le « numéro deux » du Vatican a décliné tout accueil selon le protocole diplomatique prévu pour les personnes de son niveau (équivalent de chef du gouvernement), considérant son passage dans la capitale française comme un simple « transit ».

Une fois dans la cité mariale, le cardinal Parolin présidera notamment la messe internationale le 11 février, dans la matinée, avant de donner l’onction des malades. Le représentant du pape François doit conclure sa visite en France par une rencontre le 12 février avec le cardinal Roger Etchegaray. Il reprendra ensuite l’avion pour rentrer à Rome, sans repasser par Paris.

« Ce n’est pas seulement une visite diplomatique stricto sensu, c’est surtout une mission pastorale, celle d’un père qui charge un envoyé très spécial de manifester sa compassion auprès des malades », tient à préciser Mgr d’Arodes. Lors d’une conférence de presse présentant les grands rendez-vous de cette année à Lourdes, le P. André Cabes, recteur du Sanctuaire, a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’une visite préparatoire à une venue prochaine du pape François à Lourdes : « ce n’est pas l’objet ».

Hugues-Olivier Dumez et Marie Malzac pour LACROIX.COM

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