Tim Vanackere fait le tour des cités mariales à pied
#Lourdes – À 42 ans, Tim Vanackere a entrepris, depuis le 1er mai dernier, un tour des cités mariales européennes. Ces jours-ci, il est de passage à Lourdes. Avant de reprendre la route pour rentrer chez lui en… mai 2018.
Alors que Lourdes projette d’être reliée par des lignes aériennes aux principales villes comptant des lieux de culte importants pour le christianisme européen, tels que Fatima ou Czestochowa, Tim Vanackere a décidé de faire tout ce voyage à pied. Venant d’Anvers, en Belgique, Tim pourrait certainement figurer au livre «Guinness des records». En 2014, il était déjà passé dans les Hautes-Pyrénées pour son odyssée jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle pieds nus. Et tous ses périples lors desquels il a rallié différentes villes chrétiennes symboliques d’Europe à pied lui font afficher «189.000 km» à son compteur. Mais le 1er mai dernier, Tim a décidé de parcourir les routes européennes pendant deux ans. Il est déjà passé par Amiens, Orléans, Nevers, Rocamadour, où on l’a surnommé «Le Vagabond de Dieu», avant d’atteindre la cité mariale. Puis, jusqu’en mai 2018, avant de rentrer chez lui, ce sera Saint-Jacques-Compostelle, Fatima, Les Saintes-Maries-de-la-Mer, Rome, Turin, Mariatzel, Czestochowa. Au total, «je vais marcher 20.000 km. Au maximum, je parcours 50 km par jour». Et tout ça avec seulement un bâton de pèlerin en bois et un sac à dos pesant 18 kg où il conserve une tente, un sac de couchage, de quoi manger et «surtout beaucoup d’eau, surtout en ce moment», rigole Tim Vanackere.
«Il est fou ce Belge !»
Ce qui le motive à marcher est «la providence de Dieu», suggère-t-il. On aurait tendance à dire une bonne forme physique et un brin de folie. «C’est vrai que c’est fou. Astérix et Obélix auraient pu dire : il est fou ce Belge !», plaisante Tim. Il admet même que sa famille ne le comprend pas vraiment dans sa démarche. Mais, «ce qui me fait marcher, c’est de penser aux autres. Je prie pour beaucoup de monde», évoque-t-il. Même si la foi de Tim permet apparemment d’avaler des dizaines de milliers de kilomètres, elle ne lui permet pas pour autant de vivre durant ce périple. «Je ne fais pas la manche. Quand je rencontre des personnes sur mon chemin, ils font souvent des dons», explique-t-il. Une générosité qui lui permet de subvenir à ses besoins.
À Lourdes, au centre d’information jacquaire du boulevard de la Grotte et au Sanctuaire, Tim a pu compléter sa collection de tampons sur sa credential. Un document qui fait office de véritable passeport pour cette odyssée. Et il n’en restera pas là. Tim Vanackere a d’ores et déjà un autre projet pour l’après-2018. Il envisage de construire un bateau avec une petite chapelle pour naviguer sur les fleuves européens. Toujours dans un même objectif : «les autres».
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