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Un exercice anti terroriste à #Tarbes et #Lourdes

Attenzione: i video presenti in quest’articolo, mostrano delle simulazioni rese pubbliche alla stampa. Potrebbero, però, ugualmente creare problemi a persone sensibili. Grazie a quanti lavorano per la sicurezza di volontari e pellegrini.

Simulation d’une attaque terroriste aux Sanctuaires de Lourdes

Simulation d’un attentat à l’aéroport Tarbes Lourdes Pyrénées

Une attaque terroriste simulée au Sanctuaire de Lourdes

Pour la première fois le site des sanctuaires de Lourdes a été complètement fermé pour simuler un exercice attentat. Ce mardi, les autorités ont recréé une attaque terroriste de grande ampleur avec une prise d’otage lors d’une messe.

Une double attaque terroriste frappe simultanément l’aéroport de Tarbes et les Sanctuaires de Lourdes. Les terroristes mitraillent à la kalachnikov des passagers à l’aéroport, quand au même moment un autre commando s’introduit au Sanctuaire de Lourdes et prend en otage des pèlerins lors d’une messe. Voilà le scénario imaginé par la préfecture des Hautes-Pyrénées et les forces de l’ordre. Objectif de ce scénario : vérifier la réactivité des différents acteurs en cas d’attentat.

Près de 400 policiers, gendarmes, militaires de l’opération Sentinelle et pompiers étaient mobilisés toute la journée ce mardi pour répondre à ces attaques. Le RAID et le GIGN étaient également présents sur les lieux. 200 personnes, principalement des étudiants de l’Institut des soins infirmiers de Tarbes, ont joué les victimes. Un exercice très réaliste. L’aéroport comme les Sanctuaires de Lourdes sont des sites sensibles mais la préfète des Hautes-Pyrénées, Béatrice Lagarde, a tenu à rassurer en précisant qu’aucune menace précise ne vise ces deux sites.

500 personnes ont participé à un exercice anti terroriste à Tarbes et Lourdes ce mardi

Un vaste entraînement a réuni plusieurs centaines de membres de la sécurité civile et militaire ce mardi à Tarbes et Lourdes. Le scénario : une attaque terroriste simultanée à l’aéroport et aux sanctuaires de Lourdes.

Deux ans jour pour jour après les attentat de Paris qui ont causé la mort de 130 personnes lors d’attaques suicides simultanées à Paris, les autorités civiles et militaires ont piloté un scénario d’attaque simultanée à Tarbes et Lourdes. Environ 500 personnes, policiers, gendarmes, militaires, pompiers ont participé à ce vaste entraînement à l’aéroport et aux abords des sanctuaires de Lourdes. Des membres du GIGN et du Raid ont notamment été mobilisés pour sécuriser, évacuer et neutraliser les lieux.

Vrai-faux attentat terroriste à Lourdes et Tarbes | L’actu des Hautes-Pyrénées

Midi. Un groupe de quatre hommes déboule depuis le parking de l’aéroport de Tarbes Lourdes Pyrénées. En quelques secondes, les premiers tirs d’armes de guerre retentissent dans le hall des arrivées, les premiers corps tombent. Des cris, des douilles qui rebondissent sur le sol, des corps ensanglantés.

12h04. Les quatre hommes ont disparu dans les méandres de l’aéroport des Hautes-Pyrénées. Il ne reste que des victimes. Certaines hurlent leurs douleurs, leurs peurs. D’autres resteront silencieuses, alors que quelques minutes auparavant, la joie régnait chez ce groupe de jeunes skieurs venus dompter les pentes des stations des Pyrénées.

Midi, c’est aussi l’heure du début d’un exercice de très grande ampleur organisé par les services de la Préfecture des Hautes-Pyrénées. Un exercice de simulation d’un attentat terroriste grande nature. Si les armes tirent à blanc, le bruit résonne dans tout l’aéroport, tout comme les cris des 200 figurants qui jouent les victimes fictives de ces quatre terroristes effrayants.

Autour d’eux, 150 policiers, 22 policiers judiciaires, 130 gendarmes, 142 sapeurs-pompiers, mais aussi des militaires de l’opération Sentinelle, les secouristes des différentes organisations des Hautes-Pyrénées. Tous répartis sur le site de l’aéroport de Tarbes, mais aussi du Sanctuaire de Notre Dame de Lourdes où un exercice similaire débute une heure plus tard.

Sur l’esplanade du site religieux, fermé pour la première fois de son histoire, cinq hommes armés vont investir l’espace, ouvrant le feu sur les pèlerins avant de se replier dans la basilique souterraine Pie X et l’Accueil Notre-Dame.

A l’aéroport, les minutes semblent une éternité avant que les premiers gendarmes n’arrivent sur les lieux. Les premiers effectifs sont les gendarmes basés sur le site aéroportuaire. A eux la lourde tâche de sécuriser les espaces, en attendant l’arrivée des gendarmes des Hautes-Pyrénées, puis du Raid et du GIGN. Ils seront les premiers, avec leurs armes de service, à devoir tenter de mettre fin à la menace.

Car les règles de sécurité sont claires : les victimes ne pourront être secourues tant que les assaillants ne seront pas maîtrisés ou en fuite. Les blessés les plus légers rampent sur le sol pour se mettre à l’abri, tandis que des corps gisent inanimés.

Un premier assaillant abattu, puis un second. Les forces de l’ordre sont plus nombreux, mieux équipés, tandis que l’application du Gouvernement alertant d’une attaque terroriste en cours est déclenchée.

Alors que des policiers et gendarmes observent l’intervention de leurs collègues dans cet exercice grandeur nature, le PC de sécurité s’active autour d’un représentant du préfet, de la police, de la gendarmerie et des sapeurs-pompiers.

Il est 14 heures. Les premières victimes sont prises en charge, alors que deux sapeurs-pompiers sont annoncés morts, poignardés par les deux terroristes encore en vie.

Au Sanctuaire de Lourdes, un calme étonnant règne. Le lieu est vide. Les assaillants sont retranchés sur les deux sites. Entre les deux, des gendarmes et des policiers pointent leurs armes pour empêcher la fuite des assaillants. Tandis que les terroristes présents à l’Accueil Notre Dame sont tués, le Raid investit la basilique souterraine. Des explosions, des tirs. Puis les premières victimes peuvent sortir les bras à l’air. Fouillés, pour être sûr qu’aucun terroriste ne s’est glissé au milieu de leurs victimes encore valides, puis évacués vers les zones où secouristes et sapeurs-pompiers vont les prendre en charge, les enregistrer pour mieux gérer les secours et l’après évacuation.

Le bilan de ce double attentat sur les Hautes-Pyrénées est lourd, comptant nombre de morts et de blessés graves. Mais cet exercice – forcément fictif – était surtout l’occasion pour gendarmes, policiers, sapeurs-pompiers, secouristes, agents de l’Etat, justice… de voir, grandeur nature, des procédures jusque là vue sur le papier. Et être prêts… au cas où…

Pyrénéesinfo Tarbes, Eric BENTAHAR.

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