Un nouveau pont Peyramale est lancé
Juste avant de débuter l’ordre du jour du conseil municipal, Josette Bourdeu a annoncé la fermeture du pont Peyramale aux cars et la construction d’un nouveau pont. Le débat s’est électrisé concernant les déplacements des élus.
Le pont Peyramale semble se faire vieux. Sa réfection et le lancement de la construction d’un nouveau pont impliquent d’interdire les véhicules de plus de 7,5 tonnes de le traverser. Dès aujourd’hui, un arrêté entre en vigueur, ainsi qu’une déviation. «Cela pose le problème de la desserte des quartiers Peyramale, Rodhain et La Merlasse», indique Josette Bourdeu, maire de Lourdes. Les syndicats hôteliers sont prévenus et seront associés pour réfléchir à une nouvelle desserte. Car, évidemment, cette mesure implique un obstacle au passage des cars de pèlerins et de touristes vers un secteur particulièrement fourni en hôtels.
En 2010, «un rapport a constaté des défauts de construction d’origine le concernant, auxquels s’ajoutent les deux crues et un manque d’entretien», fait savoir Josette Bourdeu. La municipalité a écarté plusieurs hypothèses, dont la fermeture complète du pont, mais aussi sa réfection générale. À la place, le pont sera conservé pendant une phase transitoire. L’opération devrait coûter 230.000 € pour qu’il soit tout de même utilisable. En parallèle, un nouveau pont sera construit, «adapté aux crues», pour 2 millions d’euros hors taxes. Des subventions seront sollicitées. Mais, le pont Peyramale est l’arbre qui cache la forêt. «Il y a des travaux à entreprendre sur le pont Vieux, et il faut résoudre l’étanchéité du pont Saint-Michel rapidement, pour qu’il ne connaisse pas le même destin que celui de Peyramale», indique Josette Bourdeu.
Des déplacements polémiques
À partir des votes concernant les déplacements d’élus municipaux à Saint-Jacques-de-Compostelle et au Puy-en-Velay, dans le cadre, respectivement, d’un congrès d’études compostellanes et du Congrès des élus de la montagne, la séance du conseil municipal s’est électrisée. Michel Rebollo, conseiller municipal d’opposition, a ouvert la voie à une vive polémique. En déclarant : «Nous sommes mis devant le fait accompli, car ces déplacements ont déjà eu lieu». Philippe Subercazes, de la majorité, rétorque : «Combien de fois avons-nous régularisé des choses faites avant le passage en conseil sous votre mandat ? Nous faisons voter les mandats spéciaux, en toute transparence, contrairement à vous», s’adressant à Jean-Pierre Artiganave. Ce dernier a voulu se dédouaner : «Lors du jugement m’opposant à deux prévenus, dont un adjoint, 130 pièces ont été fournies, dont des frais de déplacement. Ces prévenus ont été condamnés». Visé, Bruno Vinuales a rappelé que «le jugement portait sur la diffamation et non ces pièces en soi». Et d’ajouter, un peu narquois : «Ça fait longtemps que je ne vous avais pas vu ici, mais il est vrai que vous êtes en campagne». Ajoutant son grain de sel, Josette Bourdeu a révélé : «L’inspection flash de la Cour régionale des comptes, concernant la gestion entre 2009 et 2014, s’est penchée justement sur ces déplacements non votés en conseil municipal. Le magistrat me l’a dit». Une procédure routinière, rappelons-le, mais avec une précision inconnue jusqu’alors.
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