Interview du père Michel Lahet
…directeur du 55e pèlerinage des Gitans et des Gens du Voyage
Quand est-ce qu’a lieu l’ouverture ?
Père Michel Lahet : Il y a une ouverture à géométrie variable, si l’on peut dire. Beaucoup de nos pèlerins étaient présents le 15 août et sont rentrés sur les terrains avec une anticipation par rapport à ce qui était prévu. A 14h30, ils sont rentrés sur les terrains. Les représentants de la mairie, la police et nous les organisateurs étions présents. Il y a eu un peu de bousculade pour que chacun puisse avoir la place qu’il souhaitait.
Quels seront les temps forts ?
Père Michel Lahet : Les premières célébrations sont : la célébration du Pardon, ce vendredi soir à 20h30, au cinéma de la forêt et sur les terrains ; samedi la bénédiction des familles à l’église Sainte-Bernadette avec la participation des enfants ; dimanche à 21h, procession aux flambeaux ; lundi procession et accueil à la grotte avec lâcher de 55 pigeons et récitation du chapelet ; mardi messe des défunts à 11h, chemin de croix à 15h (aux Espélugues) ; mercredi à 9h45, au-revoir à la Grotte avec la translation de N-D des Gitans de la province de Poitiers à celle de Toulouse. Ce sont les grandes lignes du pèlerinage. Après, il y a tout ce qui se passe sur les terrains, à l’aumônerie, les animations.
Quel est le thème du pèlerinage ?
Père Michel Lahet : Le thème c’est « Avec Bernadette prions Notre Père ». C’est le reflet de ce que l’on constate tous les jours : des gens qui viennent pour prier, parler à Dieu de leurs affaires. On s’adresse à Dieu, à Marie, à Bernadette.
Quel est le nombre de caravanes et de pèlerins ?
Père Michel Lahet : Pour le nombre de pèlerins, on ne sait pas, on n’a pas de comptages. C’est la mairie et la police qui s’en chargent. Mercredi, on recensait 900 caravanes, mardi il y en avait plus d’un millier. Il y en a qui sont repartis après avoir fait leurs dévotions le 15 août. D’autres sont allé faire les vendanges. Pour le moment, ça tourne autour du millier.
Comment s’organise le pèlerinage ?
Père Michel Lahet : Les familles s’organisent pendant les congés pour aller vivre des évènements religieux. C’est traditionnel, c’est très fort. C’est le résultat d’une transmission à l’intérieur des familles où de père en fils, on se transmet la foi dans un monde où on a un peu isolé les transmissions. Certains se demandent ce qu’il faut faire pour attirer, “appâter” la clientèle. Nous, on n’a aucun problème de marketing pour inviter les gens à venir en pèlerinage. Ils viennent d’eux-mêmes. Ils savent comment il faut faire.
Y a-t-il eu des tensions, des altercations ?
Père Michel Lahet : Il y a toujours un peu de grimaces. De notre part, pour avoir des places, il y a des gens qui montrent les dents pour pouvoir s’installer. Ils pensent plus à eux qu’à l’ensemble. Il y a les grimaces aussi des gens du pays disant « Ça y est. Ils arrivent. Ils vont nous em… ». Quand on regarde les doléances, c’est plus des rumeurs que des faits. Malheureusement, c’est regrettable pour les gens qui “dérouillent”. Je peux vous dire qu’au niveau du bilan réel, les blessés sont rares. On a un numéro de téléphone que nous avons donné aux commerçants, à la police. Dès qu’il y a des problèmes, ils peuvent appeler. Pour le moment nous n’avons rien reçu.
Propos recueillis par Gérard Merriot
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