La Grotte de #Lourdes interdite d’accès

Coronavirus : la Grotte de Lourdes interdite d’accès

Après les dernières annonces du gouvernement, le Sanctuaire de Lourdes a dû prendre des mesures exceptionnelles pour continuer à accueillir les pèlerins tout en respectant les consignes sanitaires.

À situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles. Ce dimanche n’est pas un dimanche comme les autres au Sanctuaire de Lourdes. Les entrées sont à moitié fermées, les accès à certains ponts sont interdits, il est impossible de prendre de l’eau, la messe n’a pas eu lieu en public mais a été simplement filmée et retransmise… et l’accès à la Grotte est interdit. Alors que les pèlerins pouvaient encore ces derniers jours accéder au lieu des apparitions, en toucher la roche et y prier, il est désormais interdit au public de s’en approcher afin de respecter les mesures du gouvernement

Le Sanctuaire n’est pas fermé mais toutes les activités sur place y sont limitées. Pour preuve, les visiteurs sont autorisés à rentrer mais leur présence doit se limiter à une quinzaine de minutes. “On doit s’adapter aux mesures qui nous sont demandées”, confirme le recteur, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, qui a présidé une messe dominicale sans public. Le chapelet à la Grotte s’est également fait sans public direct. Les pèlerins étaient invités à l’écouter par les haut-parleurs, sur l’autre rive du Gave.

De la même façon, tout le bas de la ville de Lourdes est à l’arrêt. Les commerces, qui commencent habituellement à rouvrir en cette période, ont tous baissé le rideau. Une situation qui, pour certains pèlerins, les a toutefois poussés à venir faire un tour dans la cité mariale. “Je viens d’Inde, précise Anju, informaticien d’une trentaine d’années. Je suis à Toulouse pour le travail cette semaine et j’ai voulu venir me recueillir ici, profiter de ma venue.” Le cas d’Anju est toutefois exceptionnel, comme les mesures prises au Sanctuaire. Avec la Grotte inaccessible et l’interdiction de prendre de l’eau de Lourdes, la cité mariale va devoir s’habituer, comme toute la France, à voir son fonctionnement changer pendant cette crise sanitaire.

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