#Lourdes furto con scasso al Cachot
Lourdes – Il cachot resterà chiuso per tre mesi
Un uomo è stato condannato per aver rapinato l’ex casa di Bernadette Soubirous a Lourdes.
Il sito “La Nouvelle République des Pyrénées” riporta la condanna di un uomo di 33 anni alcolizzato, che ha ammesso un furto con scasso, non un furto qualsiasi, dal momento che è stato commesso presso il Cachot l’ex casa di Bernadette Soubirous.
Lourdes : trois mois ferme pour un cambriolage chez… Bernadette Soubirous
Un homme a été condamné pour avoir cambriolé l’ancienne demeure de Bernadette Soubirous à Lourdes.
Nos confrères de la Nouvelle République des Pyrénées rapporte le jugement d’un individu de 33 ans reconnu coupable de cambriolage.
Et pas n’importe quel cambriolage, puisque c’est l’ancienne demeure de Bernadette Soubirous qui a fait les frais du vol.
Un vol ou plutôt une belle dégradation, puisque il y a pas moins de 4522 euros de dégâts, résultat d’une entrée dans la maison quelque peu cavalière.
Le tout, pour rien du tout, puisque l’individu, très fortement alcoolisé, n’est pas parvenu à ouvrir le distributeur de médailles qui se trouvait dans la maison.
Bilan pour le contrevenant : cinq mois de prison, dont deux avec sursis.
Il cambriole chez Bernadette Soubirous
Bruno est dans le box, encadré par la police : il est détenu depuis un jugement du 16 juin dernier, pour une autre affaire. Il a 33 ans, l’âge du Christ à son dernier souffle, c’est peut-être ça qui l’a inspiré, allez savoir… Mais à l’inverse de Jésus sur la croix, Bruno ne s’est pas contenté de mouiller ses lèvres à une éponge imbibée de vinaigre : il a pris une cuite d’anthologie à l’alcool fort. Et le voilà parti en goguette dans les rues de Lourdes, en quête d’un mauvais coup. Il faut dire que le larron a déjà sept condamnations à son compteur : un vrai Judas. Bien qu’il travaille assez régulièrement, il vole, conduit en état d’ivresse, dégrade, est violent. Barabbas n’a qu’à bien se tenir.
Ses pas hésitants et sa marche en zigzag le conduisent à la maison natale de Bernadette Soubirous : il fracture un volet de bois, arrache la barre de fer qui ferme la porte d’entrée et avec, tente de forcer le distributeur de médailles qui se trouve dans la maison. Au matin, le préposé de l’association diocésaine qui s’occupe des lieux découvre le chantier. Le distributeur ne s’est pas ouvert, mais il est hors d’usage. Sur place, on trouve une sacoche et sur la sacoche, de l’ADN, que l’on retrouve un peu partout d’ailleurs. Dès lors, Bruno est confondu. «Ça fait un peu Pieds Nickelés, votre aventure !, ironise la présidente Gadoullet. Vous cherchiez de l’argent, n’est-ce pas ? Parce que les médailles, ça ne vaut pas grand-chose en soi. Dites-moi, ça va durer jusqu’à quand ces vols à répétition ? Et ici, il y a eu quand même pour 4.522 € de dégâts.»
Dans le box, Bruno baisse la tête, comme un bon apôtre. Le procureur Éric Serfass est un peu agacé, mais ne va pas jouer les Ponce Pilate : «Cette réitération de faits est inacceptable. La rapine est habituelle chez lui, une façon d’arrondir ses fins de mois. On a déjà tout essayé : les jours-amendes, les sursis, les TIG, rien n’y fait. Il ne reste plus qu’une solution : la prison ferme».
Me Jacques Bertrand, pour la défense de Bruno, va reconnaître que «ces faits sont particulièrement désagréables et que son intention était bien la rapine. Mais il sait s’insérer et le prouve en travaillant. Il a un travail auquel il se tient. Et puis peut-être à Lourdes, faut-il savoir appliquer une part de pardon…» Pardon divin peut-être, mais au temporel, Bruno récolte 5 mois de prison, dont 2 avec sursis et mise à l’épreuve pendant 18 mois. Il devra en outre se soumettre à des soins antialcooliques. Pas de dommages et intérêts à payer, puisque l’association diocésaine n’en réclamait pas, l’assurance ayant tout pris en charge.
Hélène Dubarry pour LA DEPECHE
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