Plus d’inscriptions que de désistements à Lourdes
Plus d’inscriptions que de désistements pour le 15 août
Le pèlerinage de l’Assomption commence vendredi 12 août, avec pour point culminant le 15 août. 6.000 personnes venant de toute la France sont inscrites, avec peu de désistements selon la direction du pèlerinage.
À l’encontre de ce que beaucoup craignaient, vu le contexte sécuritaire et de risque d’attentat, «nous avons eu plus d’inscriptions que de désistements récemment», signale Élisabeth de Place, la présidente de l’Hospitalité Notre-Dame de Salut. Alors qu’ils étaient 4.000 inscrits en juin pour le pèlerinage de l’Assomption, du 12 au 15 août, l’assassinat du prêtre Jacques Hamel, le 26 juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray, semble avoir provoqué un électrochoc. «J’ai envoyé une lettre à tous les pèlerins pour anticiper les désistements, en insistant sur la nécessité de maintenir le pèlerinage. Il y a eu une réaction forte, avec 2.000 inscrits supplémentaires en moins d’un mois», indique le père Fabien Lejeusne, directeur du pèlerinage. Au total, 6.000 personnes sont inscrites pour le pèlerinage du 15 août, L’an dernier, au démarrage du pèlerinage de l’Assomption, 8.061 inscrits avaient été comptabilisés. Cette année, 300 chrétiens d’Orient, venant de toute la France, seront présents. Alors que ces derniers n’étaient que 63 l’année dernière.
Alors, Fabien Lejeusne s’attend encore à recevoir des inscriptions cette semaine. Réunissant près de 30.000 pèlerins l’an dernier, le 15 août cette année pourrait peut-être constituer un phénomène de sursaut de la communauté catholique dans une ambiance plombée par les questions de sécurité (voir ci-dessous). Le directeur du pèlerinage national souhaite ainsi que «l’entraide, le calme, la sérénité et le sourire soient l’image de ce pèlerinage».
Sous la présidence du cardinal Barbarin
Lors de ce pèlerinage national, trois temps forts sont prévus, tous sur le thème de la miséricorde : le passage de la porte de la Miséricorde le 12 août, une veillée de la miséricorde, au lieu d’une nuit pour des raisons de sécurité, le samedi 13 août, et bien sûr la messe et la prière pour la France du 15 août par le cardinal Philippe Barbarin. Et si cet ecclésiastique préside ce 143e pèlerinage, ce n’est pas pour redorer son image après avoir connu une année agitée, lors de laquelle il a été soupçonné de «non-dénonciation» d’agressions sexuelles sur mineurs. L’enquête le concernant a d’ailleurs été classée sans suite le 1er août. «Cela fait un an et demi que nous lui avons demandé de présider la messe pour ce qu’il apporte sur le thème de la miséricorde et pour son action en faveur des chrétiens d’Orient», confie le père Fabien Lejeusne.
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