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Guérir tient parfois du miracle

Lourdes organise un colloque international consacré aux guérisons inexpliquées en présence de scientifiques de haut vol. Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008, y sera présent.

Y a-t-il une place dans la science pour les guérisons inexpliquées pour ne pas dire miraculeuses ? Et quel rôle peuvent jouer les propriétés de l’eau dans le processus de guérison ? C’est à ces questions que tenteront de répondre demain des représentants de l’Église et une trentaine de scientifiques de haut vol réunis à Lourdes à l’occasion d’un colloque international. Cette confrontation sur le thème « Que signifie « guérir » aujourd’hui ? » ne pouvait que se dérouler dans la cité mariale connue dans le monde entier pour ses apparitions, mais aussi pour son instance unique au monde : le Bureau des constatations médicales où sont longuement étudiés les cas de guérison « véritables » ou « vraisemblables », pour reprendre l’expression d’Allessandro de Franciscis, médecin permanent et président de ce bureau.

Vendredi et samedi, les représentants de l’Église, parmi lesquels un envoyé du Vatican, le primat des Gaules, le cardinal Barbarin, se confronteront à une trentaine de scientifiques internationaux. On attend également la venue du Pr Luc Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008 pour ses travaux sur le virus du sida, qui interviendra sur le thème de « La structure de l’eau et son rôle dans les grandes pathologies humaines ». L’occasion pour lui d’évoquer une nouvelle fois sa théorie sur la mémoire de l’eau selon laquelle le liquide présente des nanostructures relativement stables capables de mémoriser au moins partiellement une information génétique.

48 cas de guérison en 2011

Au-delà du débat lui-même, on attend des chercheurs qu’ils se prononcent sur l’intérêt accordé à des guérisons qui ne relèvent pas d’un processus médical connu et avéré. « Que signifie guérir du point de vue des croyances ? Le défi est de rouvrir le dialogue en créant un nécessaire échange entre la science académique et le monde de la spiritualité et de la prière », résume le Dr de Franciscis.

Alors, quelle réalité donnée à ces phénomènes inexpliqués ? En 2011, le Bureau des constatations médicales a enregistré 48 histoires de guérison. « Je les ai considérées véritables et vraisemblables, mais cela ne signifie pas qu’elles deviendront toutes des dossiers de guérison. En fait, je suis le médecin le plus inutile du monde car, assis tous les jours à mon bureau, j’attends qu’on frappe à ma porte pour me dire : Bonjour docteur, je suis guéri », ironise le médecin qui ajoute à son riche CV un diplôme d’Harvard.

Les deux dernières guérisons reconnues par le Bureau et le Comité médical international de Lourdes datent du mois de décembre. Dans le premier cas, il s’agit d’une religieuse qui a retrouvé l’usage de ses jambes malgré une lombosciatique paralysante qui nécessita plusieurs opérations. Un beau jour, la sœur s’est levée de son fauteuil roulant alors qu’elle séjournait à Lourdes. Le second cas concerne une femme de 43 ans atteinte d’accès d’hypertension avec apparition d’œdèmes cérébraux. En 1989, lors d’un pèlerinage dans la ville de Bernadette, elle a ressenti un «extraordinaire bien-être» et repris une vie normale…

MERCI A LA DEPECHE

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